La ville est une plateforme idéale pour parler des opportunités de financement des infrastructures, de manière à réaliser le développement durable dans de nombreux secteurs vitaux comme l'énergie et l'eau, et discuter des moyens de renforcer la coopération avec le secteur privé et les partenaires internationaux de développement.
Durant la réunion à laquelle ont participé Ahmad Kajouk, vice-ministre pour les politiques financières et le développement institutionnel, Alaa Abdel-Rahman, adjoint du ministre pour les relations extérieures, et Doaa Hamdi, présidente de l’unité des relations extérieures, Maeit a assuré que l’Egypte connaît une réalité nouvelle plus attirante pour les partenaires internationaux de développement. « Nous avons réussi à créer un climat encourageant pour les investisseurs locaux et étrangers, et ce, grâce à l’infrastructure solide que nous possédons et dont la modernisation a coûté 400 milliards de dollars en 7 ans », a déclaré Maeit. Et d’expliquer que le gouvernement déploie des efforts palpables pour encourager les investissements et autonomiser le secteur privé considéré comme la locomotive du développement économique.
Le ministre des Finances a également exprimé son aspiration à un rôle plus important de la Banque asiatique pour soutenir l’Egypte dans la transition intelligente et verte, alors que l’Egypte s’apprête à accueillir la COP27 à Charm Al-Cheikh en novembre. La coopération élargie entre l’AIIB et l’Egypte s'est traduite par des projets de financement ressentis par les citoyens. Le portefeuille de coopération dans le domaine du développement a dépassé 1 milliard de dollars.
Maeit a ajouté : « Nous aspirons également à une plus grande présence de l’AIIB sur le continent africain en consolidant le partenariat avec l'Egypte, qui bénéficie d'un emplacement géographique vital entre l’Asie, l'Afrique et l'Europe, ce qui lui permet de mobiliser des ressources financières pour le secteur privé, afin de lui permettre d’assumer son rôle dans le domaine des infrastructures ». « Les défis économiques mondiaux ont rendu nécessaire de mettre en place des infrastructures plus durables », a conclu le ministre.
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