Le programme de réforme économique, la libération du taux de change, la hausse des prix des matières premières et la crise du coronavirus ont eu des répercussions directes sur les fondations de presse égyptiennes qui « luttent pour leur survie », a expliqué dans son intervention le président de l’Autorité de la presse, Abdel-Sadeq Al-Chourbagui. « Ce mois-ci, le prix du papier a augmenté de 35% à cause de la crise économique mondiale », a-t-il noté. « Les effets persistants de la pandémie ont atteints la presse écrite d’autant plus qu’au début de la pandémie, des rumeurs couraient selon lesquelles les papiers des journaux pouvaient transmettre le virus », a-t-il ajouté.

M. Chourbagui a salué l’assistance offerte par l’Etat aux fondations de presse nationales, et qui a atteint 1,165 milliard L.E., soit 35% des salaires et 22% des frais d’exploitation (y compris les salaires) en 2020-2021. Al-Chourbagui a également souligné les efforts déployés par ces journaux pour réduire leurs pertes qui ont baissé de 10% en 2019-2020