Japon : Le rôle gouvernemental est louable à travers la complémentarité des deux cadres institutionnel et juridique avec comme fer de lance le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Economie dans la planification et le suivi de l’action des PME. Au Japon, elles sont au nombre de 3,5 millions d’entités économiques qui génèrent 50 % de la valeur ajoutée dans les industries auxiliaires. Le nombre des employés est de 33,6 millions qui représentent environ 70 % du total des emplois. Le Japon publie annuellement des rapports et des périodiques nationaux dépendant sur des suivis annuels. Ces rapports mettent en lumière les nouvelles tendances des PME localement et internationalement. Ils diagnostiquent les points de force et de faiblesse de leur action ainsi que la relation entre la production et les investissements. Ils évaluent la distribution sectorielle et géographique de ces projets et identifient les lacunes qui entravent leur essor.
Inde : L’Inde a ratifié la loi des achats stipulant de privilégier les PME en leur garantissant 20 % des cibles d’achats. Outre les crédits bancaires et les exonérations fiscales, selon le capital dans certaines zones géographiques. On leur offre l’aide nécessaire à moderniser leur structure. L’Inde est classée 4e mondial dans l’industrie automobile, et les clusters des composantes de cette industrie sont les plus développés et les plus innovants. Ils ont attiré entre 2000 et décembre 2018 des Investissements Etrangers Directs (IED) à hauteur de 20,8 milliards de dollars. Ces clusters accordent parallèlement des opportunités aux petites, moyennes et micro-entreprises. Depuis, les clusters des composantes des moteurs et des carrosses travaillent avec les compagnies nationales jusqu’aux multinationales. Le ministère indien du Commerce adopte le programme du soutien des clusters. Le nombre des petits clusters des travaux mécaniques a atteint 600, outre 7 000 rassemblements d’assemblage.
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