Flashs
Entreprise . Le groupe financier EFG-Hermes a enregistré une hausse de 27 % de ses profits nets pour atteindre 98 millions de L.E. au cours du premier trimestre 2013. Les revenus de l’entreprise ont enregistré une hausse de 14 %, pour atteindre 194 millions de L.E. au cours de la même période.
Ciment . L’entreprise brésilienne Interciment, propriétaire d’Al-Amriya pour le ciment en Egypte, a annoncé la semaine dernière l’injection de 1,9 milliard de L.E. pour de nouveaux plans d’extensions. Ces derniers visent une hausse de la capacité productive à 5,5 millions de tonnes par an au cours des 5 prochaines années, contre 3,2 millions de tonnes actuellement.
Tourisme . Les revenus des chambres touristiques ont chuté de 6,1 % en Egypte et dans les pays du Moyen-Orient, pour atteindre 85 dollars la chambre en 2012, selon le rapport de l’Organisme international du tourisme. Le taux d’occupation a, lui, augmenté de 52 % au cours de la même année. Cette contradiction s’explique par la baisse des prix des hôtels dans le but de relancer le secteur.
Banque . La banque islamique Abu-Dhabi (en Egypte et aux Emirats arabes unis), la banque Arabe africaine internationale et la banque du Caire, ont signé la semaine dernière le premier crédit islamique commun d’une valeur de 150 millions de dollars avec l’entreprise égyptienne Maridive pour les travaux de fret. Ce crédit vise à financer les travaux d’extensions de l’entreprise en Amérique latine.
Télécommunications . L’entreprise égyptienne pour la téléphonie mobile Mobinil et l’entreprise internationale Ericsson ont signé la semaine dernière une convention pour la rénovation du réseau Mobinil afin de fournir le service d’Internet rapide.
A la loupe
L’Egypte perd 37 places dans la compétitivité internationale
au niveau international en 2012/2013, selon le rapport de la compétitivité internationale, publié la semaine dernière. L’Egypte occupait la 94e place en 2011/2012. Cette régression s’explique, selon le rapport, par l’instabilité politique et économique du pays, la corruption, ainsi que le manque de performance des institutions du pays et la faiblesse du système juridique. « Cette régression est naturelle et prévue dans le cadre des turbulences que témoigne le pays, notamment le manque de confiance vis-à-vis de l’institution présidentielle et gouvernementale », explique Hani Guéneina, directeur du département des études auprès de la banque d’investissement Pharos.
La dévaluation de la L.E. vis-à-vis du dollar et la difficulté d’entamer un investissement en Egypte aggravent le dilemme de la libéralisation des prix de l’énergie, selon Guéneina. « L’Egypte, pour certains investisseurs, reste un terrain fertile. Mais l’instabilité qui y règne entrave la majorité des nouveaux investissements. Il faut se redresser rapidement », dit-il.
A noter que le prix du dollar vis-à-vis de la L.E. a bondi d’environ 24 % pour atteindre aujourd’hui 7,01 L.E. officiellement.
C’est ainsi que le rapport souligne la nécessité de la réforme rapide des institutions économiques, la restructuration du système fiscal et la fin des conflits sociaux dans le secteur privé, afin de regagner rapidement la confiance de ces partenaires commerciaux et procurer les liquidités nécessaires.
Le ministre de l’Investissement a annoncé la semaine dernière avoir mis fin aux conflits avec 8 investisseurs arabes et locaux, deux semaines après le règlement du conflit Damac, entreprise immobilière émiratie. Des mesures sont également en cours pour trouver des solutions avec Majid El-Fotteim, un investisseur émirati.
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