Le texte renforce les pouvoirs du président, mais se heurte à la contestation d’une opposition hétéroclite, notamment d’influentes organisations religieuses hostiles au maintien du principe de laïcité de l’Etat. Les résultats sont attendus dans les jours à venir. La victoire du oui paraît acquise. Par ailleurs, le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, a demandé vendredi 16 juin, devant le Conseil de sécurité des Nations-Unies, le « retrait sans délai de la Minusma », mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali. Une demande qui intervient 16 mois après que Bamako a exigé le départ des soldats de l’opération française Barkhane.
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