Cette « troïka des présidences de COP », prévue par l’accord final de la 28e Conférence des Nations-Unies sur le changement climatique, doit « garantir la collaboration et la continuité nécessaires pour maintenir en vue l’étoile polaire de 1,5°C, depuis Bakou jusqu’à Belém et au-delà », a déclaré Sultan Al Jaber, président de la COP28, cité dans un communiqué.
Les 198 pays, qui ont adopté l’accord final de la COP28 le 13 décembre à Dubaï, avaient donné mandat pour que ces trois présidences travaillent ensemble sur « une feuille de route pour la mission 1,5°C », objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris, gravement menacé par la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre de l’humanité.
Les engagements actuels des pays placent le monde sur une trajectoire de réchauffement de 2,5° à 2,9°C au cours du siècle, selon les calculs de l’ONU. La limite de 1,5°C sera probablement atteinte entre 2030-2035, selon les estimations du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations-Unies (GIEC). Ce dernier souligne que chaque dixième de degré supplémentaire intensifie et multiplie les phénomènes extrêmes.
Ce partenariat, selon l’accord final de la COP28, doit « renforcer considérablement la coopération internationale et l’environnement international favorable pour stimuler l’ambition dans le prochain cycle de Contributions déterminées au niveau national (NDC, en anglais) », c’est-à-dire les plans de réduction d’émissions de chaque pays, qui doivent être revus à la hausse d’ici la COP30 de Belém au Brésil en 2025.
Ceci « en vue de renforcer l’action et la mise en oeuvre au cours de cette décennie critique et de maintenir la barre de 1,5°C à portée », selon l’accord.
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