L’initiative africaine comprend l’Egypte, l’Afrique du Sud, le Sénégal, les Comores, la Zambie, l’Ouganda et la République du Congo. Les participants ont convenu de poursuivre leurs efforts intensifiés dans le cadre de l’initiative au cours de la période à venir, afin de tenter de mettre fin à ce conflit, tout en réaffirmant l’enjeu de l’Afrique dans le conflit, qui a un impact négatif sur la sécurité alimentaire, les finances et le secteur énergétique du continent. Le président Sissi a exprimé son espoir que « l’initiative africaine contribuera au règlement du conflit russo-ukrainien ». La réunion s’est conclue par un accord pour poursuivre l’agenda africain en développant des mécanismes pour encourager un engagement positif de la part de la Russie et de l’Ukraine dans un proche avenir. Pour sa part, Poutine a déclaré que Moscou examinait « avec attention » les propositions faites par certains dirigeants africains pour mettre fin au conflit. Les propositions africaines comprenaient une désescalade militaire, des garanties de sécurité pour les deux parties et une reconnaissance mutuelle de la souveraineté. En juin, une délégation africaine s’est rendue en Ukraine puis en Russie pour proposer une médiation dans le conflit. L’Ukraine a rejeté cette proposition, affirmant qu’elle gèlerait le conflit sans s’assurer que les troupes russes quittent le sol ukrainien. Même position du Kremlin qui a déclaré que les propositions africaines seraient « très difficiles à mettre en oeuvre ».
Lien court: