Au menu des discussions, les moyens de faciliter le retour des réfugiés syriens des pays voisins et de rétablir le contrôle de l’Etat. « Le retour volontaire et sécurisé des réfugiés syriens dans leur pays est une priorité absolue », selon le communiqué final. « Des mesures doivent être prises immédiatement » pour permettre ce retour, et une coopération renforcée entre la Syrie, les pays d’accueil des réfugiés et les Nations-Unies est nécessaire pour organiser les opérations de retour volontaire, selon le communiqué. Selon l’Onu, quelque 5,5 millions de réfugiés syriens sont enregistrés au Liban, en Jordanie, en Turquie, en Iraq et en Egypte. Le gouvernement de Damas devrait « améliorer les services publics dans les zones de retour », selon les participants qui ont exprimé leur soutien à « la Syrie et ses institutions dans tous les efforts légitimes visant à rétablir son contrôle sur son territoire, à faire respecter l’Etat de droit et à mettre fin à la présence des groupes armés et terroristes (...) et aux ingérences extérieures ». La réunion a mis l’accent sur « l’aspect humanitaire et les mesures permettant d’atténuer la souffrance du peuple syrien frère », a déclaré le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi. Cette réunion fait suite à celle organisée mi-avril en Arabie saoudite et où il a été question du retour de la Syrie de Bachar Al-Assad, après plus d’une décennie d’isolement diplomatique. Si la Syrie est toujours exclue de la Ligue arabe, plusieurs pays arabes, dont l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et la Tunisie, ont récemment renoué avec son régime. Sa réintégration, bien qu’elle ne fasse pas l’unanimité, est de plus en plus évoquée.
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