Aussitôt après cette reconnaissance, des rassemblements ont été tenus dans la capitale et les manifestants ont scandé des slogans contre les autorités : déploiement en masse des forces de sécurité, unités de police antiémeute équipées de canons à eau et armées de matraques déployées en masse près de trois universités, l’ambiance était tendue à Téhéran ces derniers jours. Dans le même temps, la tension est montée avec Londres: l’Iran a reconnu, dimanche 12 janvier, avoir brièvement arrêté la veille l’ambassadeur britannique à Téhéran, « en tant qu’étranger non identifié dans un rassemblement illégal », initialement une cérémonie à la mémoire des victimes du crash d’un Boeing ukrainien.
L’ambassadeur avait été libéré 15 minutes après qu’il eut été identifié, selon le ministère des Affaires étrangères. Or, l’ambassadeur britannique a nié avoir participé à un tel rassemblement: « Je n’ai pris part à aucune manifestation (...). J’ai quitté les lieux après cinq minutes quand certains ont commencé à lancer des slogans » contre les autorités, a-t-il dit sur Twitter. En réaction à ces tensions avec Londres, entre 100 et 200 personnes ont manifesté le même jour devant l’ambassade de Grande-Bretagne dans la capitale iranienne, brûlant un drapeau britannique. C’est dire l’état de confusion qui règne en Iran
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