Saad Hariri, premier ministre du Liban :
Le premier ministre libanais, Saad Hariri, dont le père était très proche de Chirac, est l’un des premiers leaders étrangers à avoir réagi à la mort du président français, qu’il a qualifié de l’un des « plus grands hommes » de la France. « Les Libanais et les Arabes ressentent aujourd’hui de la (douleur après la) perte d’un homme qui a profondément marqué leur conscience pendant de nombreuses années », a ajouté dans un communiqué Saad Hariri. Le Liban a décrété lundi 30 septembre une journée de deuil national.
Riyad Al-Malki,
ministre palestinien des Affaires étrangères :
Riyad Al-Malki a salué la mémoire d’« un ami du peuple palestinien ». « Le peuple palestinien et sa juste cause ont perdu un ami ».
Mohamed Ali Alhakim,
ministre iraqien des Affaires étrangères :
« Nous sommes tous désolés, nous présentons nos condoléances à sa famille, et aussi au peuple français. C’est toujours triste de perdre un ami, ce n’est jamais agréable de perdre un leader qui a aidé l’Iraq ».
Mohammed VI, roi du Maroc :
Le roi du Maroc, Mohammed VI, a salué dans un message de condoléances la « mémoire » de Jacques Chirac. « Le Maroc gardera précieusement le souvenir d’un grand ami qui a activement contribué à la consolidation des relations d’amitié entre nos deux peuples en les érigeant en un partenariat d’exception », écrit le monarque en saluant le « grand homme d’Etat » qu’il a connu enfant.
Ali Bongo Ondimba,
président du Gabon :
Sur Twitter, Ali Bongo Ondimba a écrit : « Jacques Chirac était un grand ami du Gabon. Un amoureux sincère de l’Afrique. Il a été pour moi plus qu’un ami, un père spirituel dont je n’oublierai jamais la bienveillance. Au nom du peuple gabonais, je présente à sa famille et au peuple français mes plus sincères condoléances ».
Macky Sall, président du Sénégal :
Le président sénégalais a, lui aussi, choisi Twitter pour présenter ses condoléances « au président Emmanuel Macron et au peuple français », et rendre hommage à « un grand homme d’Etat et une figure emblématique des relations franco-africaines ». Parmi les relations de Jacques Chirac avec les leaders francophones du continent africain figurait également l’ancien président de la République du Sénégal Abdou Diouf.
Aboudaye Wade,
ex-président sénégalais (2000-2012) :
« Pour moi, le président de France qu’il était restera toujours l’avocat de l’Afrique. Par devoir d’amitié, de sympathie et de l’estime réciproque qui nous liait, je me ferai toujours fort de le faire savoir ».
Idriss Deby Itno, président du Tchad :
« Je salue la mémoire de ce grand homme d’Etat qui a beaucoup oeuvré au raffermissement des relations entre la France et le Tchad », a également réagi le président tchadien.
Denis Sassou-Nguesso,
président du Congo-Brazzaville :
Sur l’antenne de RFI, Denis Sassou-Nguesso a déclaré: « Je suis vraiment bouleversé par la nouvelle et je dois aussi dire que Jacques Chirac, c’était un ami personnel, un ami du Congo et de l’Afrique. Je garderai le souvenir de ma visite d’Etat à Paris en pleine cohabitation Mitterrand-Chirac. Et j’ai pu voir à cette occasion-là que c’était une forte personnalité ».
Ismaïl Omar Guelleh,
président de Djibouti :
Le président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh a pleuré la disparition d’un « ami de Djibouti ». « Je suis d’autant plus ému par le décès de Jacques Chirac qui était un ami de Djibouti, qui oeuvrait toujours en faveur de la préservation et du renforcement des relations exceptionnelles entre notre pays et la France », a-t-il rappelé.
Ibrahim Boubacar Keïta,
président du Mali :
Keïta a évoqué « une perte énorme pour le peuple français et le continent européen. Patriote et républicain, l’homme aura marqué la vie politique de la France par son sens élevé du devoir, son combat pour la paix, la liberté et la démocratie » .
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