Le souverain pontife a conclu, lundi 9 septembre, sa deuxième tournée sur le continent africain dans l’Ile Maurice. Auparavant, il s’est rendu à Madagascar, où il a tenu une messe exceptionnelle dimanche 8 septembre. Plusieurs centaines de milliers de Malgaches étaient en effet venus des quatre coins du pays à Antananarivo, la capitale, pour assister à cette grande messe, point d’orgue du deuxième jour de la visite du pape dans la Grande île. Une messe au cours de laquelle le pape a appelé à « construire l’histoire dans la fraternité et la solidarité, dans le respect gratuit de la terre et de ses dons, contre toute forme d’exploitation», tout en lançant: « La pauvreté n’est pas une fatalité ! ». Lors d’une rencontre avec les autorités politiques et civiles de Madagascar, le pape a appelé à lutter contre « la corruption et la spéculation qui augmentent la disparité sociale » évoquant « la grande précarité » parfois « inhumaine » de la population de l’île. Au Mozambique, il a lancé un message de « paix » et d’« équité ». A tous ceux qui ont vécu « des histoires de violence, de haine, vous avez droit à la paix ! », a lancé le souverain pontife dans un stade de la périphérie de Maputo. Tout au long de deux jours dans ce pays, l’un des pays les plus pauvres de la planète, le souverain pontife a martelé ces mots: il faut rejeter « la vengeance et la haine », dénoncer la planification de « représailles sous des formes apparemment légales », promouvoir « l’égalité des chances » et « l’équité sociale » pour éviter de « créer un terrain fertile qui tôt ou tard provoquera l’explosion »
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