Turquie
Affrontements
Deux policiers ont été tués, dimanche, dans le sud-est de la Turquie, lors d’affrontements entre les forces de l’ordre et des Kurdes qui, selon les autorités, appartiennent au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), ont indiqué à l’AFP des sources des forces de sécurité. Les forces de l’ordre ont lancé samedi soir une vaste opération contre le PKK dans le district de Diyarbakir, après que les militants eurent érigé des barricades et creusé des tranchées, selon les forces de l’ordre. Les affrontements de ce genre sont fréquents depuis que les autorités ont lancé en juillet une importante campagne « antiterroriste » à l’encontre des militants kurdes, mettant fin à deux ans de cessez-le-feu.
Maroc
Victoire islamiste
Le parti islamiste du premier ministre, Abdelilah Benkirane, est le principal bénéficiaire des élections locales de vendredi au Maroc, en gagnant les régionales et finissant 3e aux communales, selon des chiffres fournis samedi par le ministère de l’Intérieur. Le Parti Justice et Développement (PJD) a, en effet, remporté 174 sièges sur 678 dans les conseils régionaux (25,6 %), suivi par son grand rival du parti Authenticité et modernité (PAM/libéral, opposition) avec 132 sièges (19,4 %) et le parti de l’Istiqlal (PI/conservateur, opposition) avec 119 sièges (17,5 %). Alors que les Marocains élisaient pour la première fois leurs conseillers régionaux au suffrage universel direct, le PJD est arrivé en tête dans trois des quatre régions les plus peuplées du pays, dont celles des grandes villes de Casablanca, Rabat et Fès. La participation à ce double scrutin local a atteint 53,6 % selon un chiffre officiel, soit une très légère progression par rapport aux élections communales et régionales de 2009 (52,4 %).
Liban
Rassemblement
Des milliers de Libanais ont manifesté vendredi à Beyrouth à l’appel de Michel Aoun, l’un des principaux leaders chrétiens du pays, pour réclamer l’élection du président de la République au suffrage universel direct. M. Aoun, soutenu par le Hezbollah, a invité ses partisans à descendre dans la rue pour réclamer la tenue de législatives et un amendement constitutionnel permettant au président de la République d’être élu au suffrage universel direct. Dans le même temps, le président du Parlement, Nabih Berri, a appelé de son côté à un « dialogue » entre leaders politiques, ce mercredi 9 septembre, pour discuter de la paralysie des institutions, notamment de l’élection d’un président de la République, poste vacant depuis plus d’un an.
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