Turquie
Kurdes
Les rebelles kurdes du PKK ont demandé, dimanche, au président turc, Recep Tayyip Erdogan, et à son gouvernement de prendre leurs « responsabilités », après l’appel « historique » la veille de leur leader emprisonné, Abdullah Ocalan, à déposer les armes. Abdullah Ocalan, leader du Parti du peuple du Kurdistan (PKK), emprisonné depuis 1999 sur une île près d’Istanbul, a appelé, samedi, la rébellion séparatiste kurde à tenir un congrès du désarmement dans les prochains mois, après 30 ans de guérilla. Une déclaration « historique » et « une chance unique d’avancer sur les chemins de la démocratie et de résoudre la question kurde et les problèmes fondamentaux de la Turquie », selon le PKK.
Jordanie
Opposition islamiste
Le principal parti d’opposition, le Front de l’Action Islamique (FAI), vitrine politique des Frères musulmans en Jordanie, a dénoncé dimanche l’accord signé avec Israël sur un projet de pompage de la mer Rouge vers la mer Morte. L’accord porte sur la construction d’un système de pompage dans le golfe d’Aqaba, à la pointe nord de la mer Rouge, afin de collecter quelque 300 millions de m3 d’eau par an. Cet accord représente « une menace flagrante pour l’économie nationale et les intérêts jordaniens (...) et sert aux intérêts de l’ennemi sioniste au détriment des intérêts nationaux de la Jordanie », juge le FAI. L’accord a été conclu, jeudi, en présence de représentants des Etats-Unis et de la Banque Mondiale (BM).
Mali
Accord
Les négociations de paix sur le Mali, engagées en juillet, à Alger, se sont soldées, dimanche, par un accord encore inachevé, paraphé par le gouvernement malien, mais non par les rebelles du nord qui ont réclamé un délai pour consulter leur base. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, chef de file de la médiation internationale, a qualifié cet accord de « boussole crédible et efficace vers la paix ». Il « sera signé par toutes les parties ». Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a salué « un texte équilibré et bénéfique pour le pays et la région » et appelé tous les groupes armés à le signer « sans délai ». Cependant, cet accord ne l’a pas été par la Coordination des mouvements de l’Azawad, qui regroupe les principaux groupes rebelles à dominante touareg.
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