Libye
Pourparlers
Un nouveau round de discussions entre parties libyennes sous l’égide de la Misnul, la force des Nations-Unies pour la Libye, s’effectuera dans les jours à venir à Genève, a indiqué l’Onu dimanche. Cette réunion réunira « les représentants des conseils municipaux et locaux de villes et villages à travers la Libye pour discuter des mesures de confiance et des moyens de les mettre en oeuvre », a expliqué Corinne Momal-Vanian, porte-parole de l’Onu à Genève dans un communiqué. La date de ces discussions n’a pas été précisée. Ces discussions feront suite à celles entamées la semaine passée à Genève et qui ont débouché sur un accord le 16 janvier pour appeler à une cessation des combats.
Tunisie
Gouvernement
Le parti islamiste Ennahda, deuxième force politique en Tunisie, a décidé dimanche de ne pas soutenir le cabinet du premier ministre désigné Habib Essid, a indiqué à l’AFP l’un des responsables de mouvement, Saïd Ferjan. « Ennahda a décidé de ne pas accorder sa confiance au gouvernement de Habib Essid », a-t-il précisé à l’issue de la réunion du Conseil de la Choura, l’autorité suprême du parti. Ce gouvernement, dont le parti Ennahda est absent, « n’a pas de programme clair et il ne fait pas l’objet d’un consensus national », a-t-il ajouté. Ennahda, qui contrôle 69 sièges sur les 217 du Parlement, est classé deuxième après Nidaa Tounès, qui occupe 86 sièges. Cette décision peut menacer l’adoption du cabinet de M. Essid, qui doit obtenir la confiance de l’Assemblée des représentants du peuple avec 109 voix avant d’entrer en fonction.
RDC
Réforme électorale
Le camp du président congolais Joseph Kabila a joué l’apaisement en faisant adopter, dimanche, une nouvelle loi électorale expurgée de la disposition qui avait provoqué des violences meurtrières, mais le nouveau texte soulève des incertitudes pour l’avenir. Le retrait de la disposition litigieuse, qui ouvrait la voie à un report de la présidentielle prévue pour 2016, avait été annoncé samedi soir par le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku. Cette décision spectaculaire tombait après une semaine marquée par la mort de 13 à 42 personnes, selon les sources, lors de troubles dans la capitale et plusieurs villes de province. La loi adoptée dimanche soulève cependant de fait une série de questions sur le calendrier électoral et la crise risque de resurgir.
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