Ce genre d’attaques est devenu quasi quotidien en Iraq, où la violence a fait près de 950 morts en novembre malgré les mesures de sécurité renforcées prises par les autorités. Depuis le début de l’année, plus de 6 100 personnes sont mortes dans les attentats, selon des chiffres officiels. La multiplication d’attaques particulièrement sanglantes depuis le début de l’année fait craindre un retour au niveau de violence de 2006-2007 lorsqu’un conflit dévastateur entre chiites et sunnites avait fait des dizaines de milliers de morts. Les autorités iraqiennes se disent particulièrement inquiètes de la résurgence de groupes liés à
Al-Qaëda, enhardis par le conflit en Syrie voisine, et accusent des insurgés sunnites liés au réseau extrémiste de la plupart des attentats. En même temps, le gouvernement ne parvient pas à gérer la frustration de la minorité sunnite, qui s’estime discriminée par le gouvernement de Nouri Al-Maliki, dominé par les chiites .
Lien court: