C’est en décembre 1949 qu’une résolution de l’Assemblée générale de l’Onu appelle à la création d’une agence pour les réfugiés palestiniens. Cette décision est prise après la première guerre israélo-arabe. Cette agence est financée presque entièrement par les contributions volontaires des pays. L’Office de secours et de travaux des Nations-Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East, UNRWA) vient en aide aux réfugiés palestiniens dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban et en Syrie.
Plus de 5,9 millions de Palestiniens enregistrés auprès de l’UNRWA bénéficient de ses services dans les domaines de l’éducation, de la santé, des services sociaux, des infrastructures des camps et du financement des PME. Il existe au total 58 camps de réfugiés reconnus par l’agence, dont 19 en Cisjordanie, occupée par Israël depuis 50 ans. Sa présence est encore plus cruciale dans la bande de Gaza, bien avant la guerre même. Car, selon les rapports onusiens publiés en août 2023, 63 % de la population de la bande de Gaza souffre d’insécurité alimentaire et dépend de l’aide internationale et plus de 80 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. L’enclave comprend 8 camps et environ 1,7 million de personnes déplacées, soit l’écrasante majorité de la population de Gaza, estimée à environ 2,4 millions d’habitants. Sur les 30 000 employés de l’agence, 13 000 personnes travaillent dans la bande de Gaza.
En 2022, les fonds que l’agence reçoit du budget ordinaire des Nations-Unies et des contributions d’autres entités des Nations-Unies s’élevaient à 44,6 millions de dollars. Les principaux pays et organismes donateurs sont, dans l’ordre, les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Union européenne, la Suède et la Norvège, ainsi que d’autres pays : la Turquie, l’Arabie saoudite, le Japon et la Suisse.
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