
Le chef de la diplomatie syrienne en Arabie Saoudite, mercredi 12 avril
Des ministres et des hauts diplomates des six pays du Conseil de coopération du Golfe — Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar —, ainsi que de l'Egypte, de l'Iraq et de la Jordanie se réuniront dans la ville saoudienne de Djeddah pour tenter de surmonter leurs différends sur la normalisation avec le président syrien Bachar Al-Assad.
L’Egypte sera représentée par son chef de la diplomatie, Sameh Choukri, a-t-on appris au ministère égyptien qui dit que « le but est de renforcer la coopération et les consultations interarabes ».
Le Caire aux côtés de quelques capitales arabes, notamment Doha et Rabat, ne favorisent pas « une réconciliation précipitée » avec le régime syrien, selon une source arabe au Caire.
Ces pays réclament « un changement préalable sur le terrain ou une approche différente d’Assad envers l’opposition », ajoute la source. Suspendue de la Ligue arabe depuis la répression des manifestations en 2011, la Syrie semble plus proche que jamais de tourner cette page.
L'Arabie saoudite, partisane de la réintégration du régime syrien et qui accueillera le prochain sommet arabe au niveau des chefs d’Etat le 19 mai, a convoqué cette réunion « consultative » via le Conseil de coopération du Golfe.
Les Saoudiens tentent de s'assurer que ces pays ne s'opposeront pas au retour de la Syrie à la Ligue arabe si la question est soumise à un vote, a déclaré un diplomate arabe à l’AFP mercredi.
Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majid Al-Ansari, a déclaré que le Qatar, qui avait précédemment annoncé qu'il n'avait pas l'intention de normaliser ses relations avec Damas, n'avait pas changé de position.
« Tout changement de notre position actuelle sur la Syrie est principalement lié à un consensus arabe et à un changement sur le terrain qui réalise les aspirations du peuple syrien ».
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