Sommet arabe en Algérie
Mercredi, 02 novembre 2022
Les 1er et 2 novembre, Alger accueille le 31e Sommet de la Ligue arabe, le premier sommet en trois ans. La Ligue arabe, qui regroupe 22 pays, s'était réunie pour la dernière fois en mars 2019 à Tunis, avant la pandémie du Covid-19. L'Algérie a placé ce sommet sous le signe du « rassemblement ». Le conflit israélo-palestinien, la situation en Syrie, en Libye et au Yémen figurent à l'ordre du jour du sommet.
La convocation du Sommet arabe intervient après une interruption de plus de deux ans, ce qui lui donne une importance particulière, notamment parce qu'il se tient dans des conditions internationales très délicates et des défis énormes qui nécessitent le renforcement des mécanismes d'action arabe commune, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ahmad Abou-Zeid.
Le sommet a été précédé par la réunion des ministres des Affaires étrangères. Le ministre des Affaires étrangères, Sameh Choukri, et ses homologues, Ayman Safadi, de Jordanie, et Fouad Hussein, d'Iraq, se sont rencontrés lundi 31 octobre afin de discuter des moyens de renforcer les relations trilatérales. La rencontre s'est tenue en marge des réunions préparatoires du 31e Sommet de la Ligue arabe. Au cours de leur rencontre, les ministres ont réaffirmé l'importance d'une coordination continue, dans le cadre d'un mécanisme de coopération trilatérale, pour servir les intérêts communs et favoriser la coopération arabe. Ils ont salué les progrès réalisés par les groupes ministériels concernés par l'intégration stratégique entre les trois pays, affirmant la nécessité de suivre la mise en œuvre des projets ciblés et d'accélérer leur exécution pour maximiser leur bénéfice. Choukri et Safadi ont souligné leur soutien à l'Iraq, dont la sécurité et la stabilité sont essentielles pour la sécurité et la stabilité régionales, ainsi que pour la sécurité nationale arabe. En outre, ils ont félicité Fouad Hussein pour la formation d'un nouveau gouvernement iraqien. Selon des sources à la Ligue arabe, les ministres des Affaires étrangères travaillant sur la déclaration finale du Sommet arabe tentent notamment de parvenir à un compromis sur la façon d'évoquer les « ingérences » de la Turquie et de l'Iran dans les affaires arabes. Certains membres exigent qu'Ankara et Téhéran soient cités nommément, alors que d'autres s'y opposent.
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