Aucun consensus n’a encore été trouvé entre les députés pour choisir un successeur au chef de l’Etat sortant, Michel Aoun, selon des médias. Et ce, en dépit de la présence du quorum de 86 députés nécessaire à tenir la procédure. Un deuxième tour devrait être organisé à une date ultérieure qui sera précisée par le président du parlement. Mais les profondes divisions font craindre que le Liban ne se retrouve à nouveau sans président après l’expiration du mandat de Michel Aoun fin octobre. L’élection de ce dernier en 2016 avait eu lieu après une vacance de 29 mois au sommet de l’Etat, les parlementaires ayant tenté en vain, à 45 reprises, de parvenir à un consensus sur un candidat. Aucun candidat n’a encore émergé, mais parmi les favoris figurent Gebran Bassil, ancien ministre des Affaires étrangères, et le vétéran Sleiman Frangié.
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