Vendredi 1er juillet à Tobrouk, dans l’extrême est du pays, des manifestants, criant leur colère contre l’incurie de leurs dirigeants et la détérioration des conditions de vie, ont forcé l’entrée du parlement à l’aide d’un bulldozer avant d’y mettre le feu. Samedi, l’Armée Nationale Libyenne (ANL) du maréchal Haftar a affirmé, dans un communiqué, « soutenir les revendications des citoyens », tout en appelant les manifestants à « préserver les biens publics ». Le secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a appelé « tous les acteurs à s’abstenir de toute action qui pourrait nuire à la stabilité » et les a exhortés « à se rassembler pour surmonter l’impasse politique persistante ».
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