Principal dirigeant sunnite libanais, il a notamment évoqué « l’influence iranienne » sur le pays, le « désordre sur la scène internationale » et les « divisions internes ». « Nous continuerons à servir notre peuple, mais notre décision est de suspendre tout rôle dans le pouvoir, la politique et au parlement », a déclaré Saad Hariri, la voix brisée par l’émotion, alors qu’il s’exprimait devant un portrait de son père, lors d’un bref discours prononcé à Beyrouth.
Cette annonce intervient après une série de revers financiers et politiques, et au moment où le Liban est frappé par la pire crise socioéconomique de son histoire. Elle coïncide aussi avec la reprise des négociations, lundi 24 janvier, avec le Fonds monétaire international, après près d’un an d’interruption sur fond de différends. Hariri a également « invité » sa « famille politique » au sein du Courant du futur à suivre sa voie, appelant ainsi le principal parti sunnite du pays à ne pas présenter de candidats aux élections législatives prévues en mai.
Lien court: