La Haute commission nationale électorale doit annoncer les noms de ceux dont les candidatures ont été acceptées après avoir examiné leur dossier et répondu à d’éventuels recours.
Parmi les candidats les plus en vue figurent notamment Seif Al-Islam Kadhafi, fils de l’ancien dictateur Mouammar Kadhafi, le maréchal Khalifa Haftar, qui contrôle de facto l’est et une partie du sud libyen, l’influent ex-ministre de l’Intérieur, Fathi Bachagha, et le chef du gouvernement intérimaire, Abdelhamid Dbeibah.
Laila Ben Khalifa, 46 ans, présidente et fondatrice du parti le Mouvement national, est la première femme libyenne candidate à l’élection présidentielle. Pour l’élection du chef d’Etat — premier scrutin au suffrage universel en Libye — prévue le 24 décembre, le dépôt des candidatures s’est déroulé exclusivement dans trois bureaux de la Haute commission électorale : à Tripoli (ouest), Benghazi (est) et Sebha (sud).
Avec le scrutin législatif qui doit se tenir en janvier, cette élection, aboutissement d’un processus politique laborieux parrainé par l’Onu, est censée tourner la page d’une décennie de chaos depuis la chute du régime de Kadhafi en 2011 et mettre fin aux divisions et aux luttes fratricides entre deux camps rivaux, l’un dans l’ouest du pays et l’autre dans l’est. Plus de 2,83 millions de Libyens sur environ 7 millions d’habitants se sont inscrits pour voter.
Pour la communauté internationale, la tenue des élections est essentielle pour pacifier le pays, qui compte les réserves pétrolières les plus abondantes d’Afrique. Mais dans un contexte sécuritaire toujours fragile et de divergences politiques persistantes, y compris sur le calendrier électoral, la tenue de ces scrutins reste incertaine.
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