1994 : Accord du Caire
Accord d’autonomie palestinienne de la bande de Gaza et de la Cisjordanie, « Oslo 1 », signé le 4 mai, au Caire. Pourtant, Israël n’a évacué qu’environ 80 % de l’ensemble de la zone. Conformément à cet accord, l’Autorité palestinienne est nommée par la direction de l’OLP, mais sa composition doit être approuvée par Israël. 5 000 prisonniers devraient être libérés sur 2 étapes.
1995 : Accord de Taba
Dit « Oslo II ». Négocié à Taba, en Egypte, et signé à Washington le 28 septembre. Il définit les échéances du retrait israélien et les conditions de l’autonomie palestinienne. Il divise la Cisjordanie en trois zones où l’Autorité palestinienne a un contrôle total sur la zone A, un contrôle « civil » sur la zone B (le contrôle militaire reste israélien dans cette zone), alors que la zone C, occupée essentiellement par des colonies, serait totalement sous contrôle israélien. Le 15 janvier 1997, un traité spécifique est signé sur le retrait d’Hébron. L’implantation des colonies juives se poursuit près de Jérusalem-Est.
L’accord prévoit l’élection d’un Conseil national palestinien de 88 membres disposant de pouvoirs législatifs et exécutifs, et du président de l’Autorité palestinienne.
1998 : Accord de Wye Plantation
Signé le 23 octobre aux Etats-Unis, il décide l’ouverture d’un aéroport à Gaza, et le retrait israélien de 13 % de la Cisjordanie, à l’encontre du renforcement de la sécurité par les Palestiniens (la terre contre la sécurité).
1999 : Mémorandum de Charm Al-Cheikh
Signé le 4 septembre en Egypte, à Charm Al-Cheikh, il décide le retrait israélien de 42 % de la Cisjordanie, sauf de Jérusalem-Est, ainsi que la libération de 350 prisonniers palestiniens. Les deux parties s’entendent sur la poursuite des discussions sur le statut final permanent, en accord avec les résolutions 242 (1967) et 338 (1973) du Conseil de sécurité, et des questions de Jérusalem, des frontières définitives, des réfugiés, des colonies. Ils s’engagent à lutter contre le terrorisme et pour le fonctionnement d’un port de Gaza.
2001 : Sommet de Taba
Tenu en janvier, en présence du président américain Clinton, pour résoudre dans l’urgence les différents points du conflit israélo-palestinien, après le déclenchement de la seconde Intifada. Les Israéliens proposaient un Etat palestinien sur 97 % du territoire revendiqué. Les deux parties acceptèrent la suggestion d’avoir une « ville ouverte », avec une souveraineté palestinienne sur les quartiers arabes et une souveraineté israélienne sur les quartiers juifs de Jérusalem. La ville pouvant être la capitale de deux Etats : « Yerushalaim », capitale d’Israël, et « Al-Qods », capitale de la Palestine. Un programme de réinstallation des réfugiés palestiniens est planifié sur 5 ans. Pourtant, ce sommet ne parvint pas à trouver d'arrangements sur tous les sujets.
2002 : La « feuille de route »
Publiée le 30 avril, la « feuille de route » élaborée par les Etats-Unis, l’Onu, l’Union européenne et la Russie doit permettre d’aboutir à la création d’un Etat palestinien avant 2005. Les Palestiniens doivent mettre fin au terrorisme. Israël doit démanteler ses colonies. Le retrait de Gaza commence le 17 août 2006.
Un gouvernement d’union nationale est formé avec le Hamas et l’Autorité palestinienne en février 2007. Israël refuse de coopérer avec Hamas tant que les conditions de la feuille de route (reconnaissance d’Israël et fin de la violence) ne seront pas respectées.
En juin, la bande de Gaza est sous le pouvoir du Hamas. L’Autorité palestinienne ne s’exerce plus qu’en Cisjordanie.
2007 : Sommet d’Annapolis
Un sommet de la paix tenu le 27 novembre à Annapolis, réunissant Georges Bush, Ehud Olmert, Mahmoud Abbas et les représentants de 38 autres Etats, pour reprendre la feuille de route, et plus particulièrement la création d’un Etat palestinien et le règlement global du conflit israélo-palestinien. Janvier 2008, le blocus israélien sur Gaza est mis en place.
2009 : Réunion de Charm Al-Cheikh
Les présidents français et égyptien, des Etats membres de l’UE, le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, le président palestinien Mahmoud Abbas et des chefs d’Etat arabes se réunissent, afin de mettre en place une trêve durable et de lever le blocus de Gaza. Les relations interpalestiniennes sont reprises. Un accord de réconciliation entre le Fatah et le Hamas est intervenu le 27 avril 2011 au Caire, afin de former un gouvernement d’union transitoire en vue d’élections présidentielles et législatives d’ici un an.
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