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Mardi, 08 octobre 2019

Soudan

Intitiative saoudienne

L’Arabie saoudite oeuvre pour un retrait du Soudan de la liste noire américaine des « Etats soutenant le terrorisme », c’est ce qu’a déclaré sur Tweeter, dimanche 6 octobre, le chef de la diplomatie saoudienne, sans toutefois donner de détails. Il a ajouté travailler aussi sur « l’établissement d’ambitieux projets d’investissement ». Cette annonce a été faite à l’occasion d’une visite à Riyad du nouveau premier ministre soudanais Abdallah Hamdok. Ce dernier, ainsi que Abdel Fattah Al-Burhane, le chef du Conseil souverain, chargé en août de mener une transition de 3 ans après un accord entre l’armée et les meneurs de la contestation, ont été reçus le même jour par le roi Salmane. Après la chute de Omar Al-Béchir, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont promis d’injecter 500 millions de dollars dans la Banque Centrale du Soudan et d’envoyer 2,5 milliards de dollars d’aide, sans préciser si cela se faisait sous la forme de don ou de prêt.

Palestine

Discussions interpalestiniennes

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a annoncé, dimanche 6 octobre, de prochaines discussions sur de nouvelles élections législatives avec toutes les factions palestiniennes, y compris avec son rival le Hamas. Lors d’une rencontre avec des responsables palestiniens à Ramallah en Cisjordanie occupée, M. Abbas a renouvelé son engagement à tenir des élections — qui seraient les premières depuis 2006 — , sans toutefois fixer de calendrier. Il a annoncé la mise en place de deux commissions pour « discuter avec la commission électorale, avec le Hamas et toutes les factions, ainsi qu’avec les autorités israéliennes ». Toute élection doit se tenir en « Cisjordanie, à Jérusalem et dans la bande de Gaza ». Les divisions interpalestiniennes sont telles qu’aucun scrutin n’a eu lieu depuis plus de 13 ans.

Tuerie de Paris

Enquête

Le ministre français de l’Intérieur a admis, dimanche 6 octobre, que la tuerie perpétrée trois jours auparavant au coeur de la préfecture de police de Paris par l’un de ses employés avait mis en évidence des « failles » dans le suivi de l’assaillant, proche de l’islam radical, mais a exclu de présenter sa démission, réclamée à la droite et à l’extrême droite. Selon les premiers enseignements de l’enquête, désormais aux mains des services antiterroristes, cet homme de 45 ans a adhéré à l’islam radical et fréquenté des personnes proches des milieux salafistes, alors qu’il était employé dans le prestigieux service de renseignement de la préfecture de police. Des éléments cruciaux de l’enquête restent à éclaircir.

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