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Mardi, 07 mai 2019

Algérie

Arrestations

Saïd Bouteflika, frère et puissant ex-conseiller du président algérien déchu Abdelaziz Bouteflika, a été arrêté, samedi 4 mai, ainsi que deux anciens hauts responsables du renseignement, le général Mohamed Mediene, dit « Toufik », patron des services secrets d’Algérie durant 25 ans, et l’ex-coordinateur des services de renseignements Athmane Tartag alias « Bachir ». Homme fort de facto du pays depuis qu’il a lâché l’ex-président, dont il avait été un fervent soutien dans le passé, le chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah, entretient des relations houleuses avec le général « Toufik ». Mi-avril, il l’avait accusé publiquement de « conspirer » pour entraver les solutions de sortie de crise et lui avait « lancé un dernier avertissement ».

Iran-Etats-Unis

Tensions

Les Etats-Unis ont envoyé un porte-avions et une force de bombardiers au Moyen-Orient, un message « clair et indubitable » à l’Iran, a déclaré, dimanche 5 avril, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, John Bolton. « En réponse à des indications inquiétantes d’escalade et de mises en garde, les Etats-Unis déploient le porte-avions et groupe aéronaval USS Abraham Lincoln et une force de bombardiers auprès du Commandement central américain de la région », a dit M. Bolton dans un communiqué, sans détailler la nature de l’escalade imputée à Téhéran. « Les Etats-Unis ne cherchent pas la guerre avec le régime iranien, mais nous sommes totalement préparés à répondre à toute attaque, qu’elle soit menée par procuration, par le corps des Gardiens de la Révolution islamique ou par les forces régulières iraniennes », a ajouté le conseiller du président Donald Trump. Cette annonce intervient alors que la tension est déjà à son comble entre Washington et Téhéran, les Etats-Unis ayant mis fin aux dérogations sur la vente de pétrole et ayant inscrit les Gardiens de la Révolution sur leur liste d’organisations terroristes.

Soudan du Sud

Nouveau délai

Les parties en conflit au Soudan du Sud se sont accordées pour retarder de six mois la formation d’un gouvernement d’unité, a annoncé, vendredi 3 mai, l’Autorité régionale IGAD. « Les parties ont unanimement accepté d’étendre de six mois, à partir du 12 mai 2019, la période pré-transitionnelle », a indiqué dans un communiqué l’IGAD, qui avait réuni à Addis-Abeba les parties en conflit pour relancer l’accord de paix dans l’impasse signé en septembre 2018. Cette annonce intervient après deux jours de discussions entre représentants du président Salva Kiir et de son rival Riek Machar. Le camp de Machar avait demandé ce délai de six mois, car il estime que les conditions de la sécurité du chef rebelle pour son retour à Juba, capitale du Soudan du Sud, en tant que vice-président ne sont pas réunies. D’autres question cruciales, comme la formation d’une armée unifiée entre les deux factions qui ont dévasté, au cours de leurs affrontements armés, le tout jeune pays devenu indépendant en 2011, doivent être encore réglées.

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