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Mardi, 29 janvier 2019

Syrie
Djihadistes
L’Alliance des combattants kurdes et arabes des Forces Démocratiques Syriennes (FDS), qui prépare un nouvel assaut contre les djihadistes du groupe Daech, a annoncé que ceux-ci étaient désormais confinés dans un territoire de 4 km2 dans l’est de la Syrie. Poussés dans leurs derniers retranchements, d’irréductibles combattants de Daech luttent pour défendre les maigres restes d’un « califat » qui s’étendait autrefois sur de vastes territoires en Syrie et en Iraq. Le commandant en chef des FDS, Mazloum Kobani, avait récemment estimé que ses hommes auraient encore besoin d’un mois pour éliminer ce qui reste de Daech.

Bahreïn
Condamnation
La Cour suprême de Bahreïn a confirmé lundi, en appel, la peine de prison à perpétuité, infligée au chef de l’opposition chiite, cheikh Ali Salmane, et celle de deux de ses collaborateurs, pour intelligence avec le Qatar. Il s’agissait du dernier recours de cheikh Salmane, chef du mouvement Al-Wefaq, dans le but de renverser l’ordre constitutionnel du pays. Il était accusé d’actes d’hostilité envers le Royaume de Bahreïn, et déjà emprisonné.

Tunisie
Nouveau parti
Les partisans du premier ministre tunisien, Youssef Chahed, ont annoncé, dimanche, la création prochaine d’un mouvement politique nommé Tahia Tounès. Créé autour du chef du gouvernement, ce mouvement a pour but de préparer les élections législatives et présidentielle de 2019. Cette annonce intervient après des mois de divergences au sein du parti présidentiel Nidaa Tounès, entre le camp du président tunisien, Béji Caïd Essebsi, et celui de son ancien protégé et actuel premier ministre. Un ancien directeur de cabinet du président, Slim Azzebi, a été nommé coordinateur général chargé d’organiser le congrès constitutionnel du mouvement. Ce nouveau parti sera progressiste et s’opposera au parti d’inspiration islamiste Ennahda.

Algérie
Présidentielle
Largement inconnu en Algérie jusqu’à ces dernières semaines et sans passé politique, Ali Ghediri, 64 ans, candidat déclaré à la présidentielle du 18 avril en Algérie, a affirmé vouloir édifier une 2e République. Il souhaite à la fois rompre avec l’autoritarisme, le système rentier et le clientélisme, ainsi qu’avec l’économie de rente et avec la dépendance aux hydrocarbures de l’économie algérienne, sérieusement affectée par la baisse des cours depuis 2014. Ghediri a publié depuis novembre dernier plusieurs tribunes dans la presse qui ont suscité des débats. Il est le premier, après la convocation de l’élection présidentielle, à annoncer publiquement sa candidature.

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