Turquie : « Les frappes sont une réponse appropriée » à l’attaque chimique présumée de Douma, « quels que soient les auteurs, ils doivent en payer le prix », président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Arabie saoudite : Le royaume « apporte son plein soutien aux frappes (...) car elles constituent une riposte aux crimes du régime » syrien, ministère des Affaires étrangères.
Israël : Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a assuré son « soutien total » à cette opération.
Union Européenne (UE) : L’UE a promis de « se tenir aux côtés de ses alliés du côté de la justice», « le régime syrien ne peut continuer cette tragédie humaine », président du Conseil européen, Donald Tusk.
OTAN : « Je soutiens les actions prises par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France contre les installations et capacités d’armes chimiques du régime syrien », secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg.
Et les contre ...
Russie : Moscou « dénonce avec la plus grande fermeté l’attaque sur la Syrie, où des militaires russes aident le gouvernement légitime à lutter contre le terrorisme ». Les frappes occidentales ont été menées « sans l’aval du Conseil de sécurité de l’Onu, en violation de la Charte des Nations-Unies, des normes et principes du droit international » et constituent « un acte d’agression à l’encontre d’un Etat souverain », a poursuivi le Kremlin.
Iran : « L’attaque menée ce matin contre la Syrie est un crime. Je déclare franchement que le président américain, le président français et la première ministre britannique sont des criminels (...), ils n’obtiendront rien et ne tireront aucun bénéfice », a affirmé le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei. « Les Etats-Unis et leurs alliés (...) sont responsables des conséquences régionales de cette action aventuriste », porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Chine : Pékin se dit « opposé constamment à l’usage de la force dans les relations internationales » et appelle les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne à « revenir dans le cadre du droit international et à résoudre la crise par le dialogue et la négociation », porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Iraq : Le ministère iraqien des Affaires étrangères s’est dit « inquiet » après les frappes qui, selon lui, « offrent au terrorisme une opportunité de se développer après avoir été détruit en Iraq et largement repoussé en Syrie ». Ces frappes sont un développement « très dangereux » dont les « conséquences menacent la sécurité et la stabilité de la région ».
Algérie : Alger « ne peut que regretter » les frappes, menées « au moment où toute la communauté internationale attendait l’envoi d’une commission d’enquête pour vérifier ces informations relatives à l’usage de l’arme chimique que l’Algérie dénonce ». « Il fallait attendre une commission d’enquête d’abord », ces frappes vont « peser négativement sur une dynamique de règlement politique de la crise syrienne », premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia.
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