Selon le rapport du Fonds de l’Organisation des Nations-Unies pour l’enfance (Unicef), l’escalade du conflit au Yémen depuis mars 2015 a causé la mort de près de 1 400 enfants, et en a blessé plus de 2 140. Environ 2 000 écoles ne sont plus accessibles. Certaines ont été détruites, d’autres endommagées ou encore transformées en sites militaires ou centres d’accueil pour les déplacés. La représentante de l’Unicef à Sanaa, la capitale yéménite, a renouvelé l’appel du fonds qui demande à toutes les parties en conflit et en particulier à celles qui peuvent influencer les protagonistes de « protéger les enfants et de cesser les attaques contre les infrastructures civiles ». Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en vingt mois, ce conflit a fait plus de 7 350 morts et 39 000 blessés, incluant civils et combattants. Le Yémen est déchiré par une guerre civile qui oppose les rebelles houthis, alliés aux partisans de l’ex-président Ali Abdallah Saleh et l’Iran, aux forces gouvernementales loyales à Abd-Rabbo Mansour Hadi, le président soutenu par une coalition arabe menée par l’Arabie saoudite.
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