Lundi, 10 février 2025
Al-Ahram Hebdo > Monde Arabe >

Monde Arabe en bref

Mardi, 27 septembre 2016

Maroc
Pré-campagne
Près de 10 000 personnes ont participé dimanche à Rabat à un grand meeting du parti de la Justice et du développement (islamiste), marquant véritablement le début de sa campagne pour les législatives du 7 octobre. « Si Dieu le veut, nous gagnerons », a lancé devant une foule en liesse le chef du PJD, Abdelilah Benkirane, également premier ministre du gouvernement de coalition dirigé par les islamistes depuis cinq ans. Ce meeting marque véritablement le début de la campagne pour les législatives, qui a officiellement été lancée samedi dans tout le pays et se clôturera le 6 octobre. Une trentaine de partis prendront part à ce scrutin qui s’annonce comme un duel serré entre le PJD et son grand rival du Parti Authenticité et Modernité (PAM), qui se présente comme « moderniste » face aux islamistes. Seize millions d’électeurs doivent désigner 395 députés. Aux dernières législatives, fin 2011, le PJD avait remporté un succès historique, dans le sillage des Printemps arabes, des contestations de rue au Maroc et d’une vaste réforme constitutionnelle voulue par le roi Mohammed VI.

Soudan du Sud
Appel à la guerre
L’ex-chef des rebelles du Soudan du Sud, Riek Machar, a lancé un appel à une nouvelle guerre contre le gouvernement, estimant que l’accord de paix obtenu grâce à la communauté internationale n’était plus valide. L’ancien vice-président a lancé cet appel pendant le week-end de son exil à Khartoum où il a fui après des combats dans la capitale sud-soudanaise, Juba, en juillet dernier. M. Machar a exprimé son intention de « lancer une résistance populaire armée contre le régime autoritaire et fasciste du président Salva Kiir afin d’apporter au pays la paix, la liberté, la démocratie et le règne de la loi ». Or, le leadership de Riek Machar sur une tendance des rebelles, la SPLA/IO, est contesté. Son ancien allié, Taban Deng Gai, participe au gouvernement et les partisans du plan de paix dans le monde demandent que les efforts pour mettre fin à la guerre aillent de l’avant avec ou sans Machar. On ignore donc pour le moment si les forces rebelles sur le terrain et les milices alliées au Soudan du Sud suivent Machar ou Deng.

Lien court:

 

En Kiosque
Abonnez-vous
Journal papier / édition numérique