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Lundi, 18 juillet 2016

Bahreïn
Opposition

Le principal groupe de l’opposition chiite de Bahreïn, le mouvement Al-Wefaq (l’entente), a été dissous dimanche par la justice de ce petit royaume du Golfe secoué par des violences. Al-Wefaq était poursuivi par les autorités qui l’accusent de ne pas respecter la loi et de « favoriser le terrorisme ». Ce groupe anime aussi un mouvement de protestation de la majorité chiite contre le pouvoir sunnite à Bahreïn et demande l’instauration d’une véritable monarchie constitutionnelle. Les activités d’Al-Wefaq avaient été suspendues le 14 juin par un tribunal bahreïni, ses locaux fermés et ses fonds gelés. Ces décisions ont suscité des critiques, de Washington, mais aussi des organisations de défense des droits de l’homme qui ont dénoncé une tentative d’éliminer « ce qui reste de l’opposition » dans ce petit royaume du Golfe.

Yémen
Pourparlers de paix

Le médiateur de l’Onu, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, a appelé samedi les belligérants yéménites à prendre des « décisions décisives » lors des pourparlers qui ont repris à Koweït, et qui pourraient représenter la « dernière » chance de faire la paix. Ces discussions, qui ont repris après une suspension de 15 jours ayant suivi plus de deux mois de discussions infructueuses, se sont concentrées sur l’application de la résolution 2216 du Conseil de sécurité de l’Onu. Le médiateur onusien a précisé que ces pourparlers visaient à renforcer le cessez-le-feu décrété par l’Onu le 11 avril, mais qui a été régulièrement violé depuis. Les discussions ont aussi porté sur la formation des commissions militaires qui superviseront le retrait et la remise d’armes ainsi que l’ouverture de couloirs humanitaires sécurisés.

Libye
Armée unifiée

Les membres du dialogue politique libyen, dont est issu le gouvernement d’union (GNA), se sont réunis à Tunis, samedi et dimanche, sous l’égide de l’Onu, pour discuter de la formation d’une armée « unifiée » dans ce pays miné par les divisions politiques et la menace djihadiste. « La Libye ne peut être unifiée alors qu’elle compte plusieurs armées », a affirmé l’émissaire spécial de l’Onu pour la Libye, Martin Kobler. Issu d’un accord interlibyen parrainé par l’Onu et signé en décembre 2015 au Maroc, le gouvernement d’union nationale s’est installé il y a plus de trois mois dans la capitale libyenne, mais peine encore à asseoir son pouvoir à l’échelle de tout le pays, notamment en raison de l’opposition d’une autorité politique rivale basée dans l’Est. Les forces loyales à cette autorité sont dirigées par le controversé général Khalifa Haftar.

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