Soudan
Tensions préélectorales
Des rebelles du Mouvement de libération du peuple du Soudan (SPLM-N) du Kordofan-Sud au Soudan ont affirmé, dimanche, s’être emparés d’un camion transportant des urnes destinées aux élections générales prévues la semaine prochaine, promettant de perturber le vote dans cette région touchée par une révolte armée. Mais le porte-parole de l’armée a déclaré à l’AFP qu’il n’avait aucune information sur cette embuscade. Le mois dernier, le SPLM-N a annoncé vouloir perturber les élections présidentielle et législatives prévues le 13 avril, scrutins boycottés par les principaux partis d’opposition et qui devraient reconduire au pouvoir le président Omar Al-Béchir. Et le ministre de la Défense, Abdel-Rahim Mohamad Hussein, a déclaré vendredi que l’armée « ne permettrait pas aux rebelles d’entraver les élections ». Les violences ont pourtant augmenté au cours du dernier mois dans le Kordofan-Sud et dans la région voisine du Nil Bleu.
Palestine-Israël
Avoirs
Dimanche, Israël a débloqué une partie des fonds qui reviennent à l’Autorité palestinienne et qui étaient gelés depuis 3 mois, déclenchant la colère du président palestinien Mahmoud Abbas qui en exige la totalité. Israël, qui avait totalement gelé pendant 3 mois le versement de taxes perçues pour le compte de l’Autorité palestinienne pour protester contre l’adhésion de la Palestine à la Cour Pénale Internationale (CPI), a annoncé, fin mars, qu’il débloquerait les centaines de millions de dollars dus à l’Autorité palestinienne. Israël a ainsi approuvé le transfert de 1,37 milliard de shekels (environ 380 millions d’euros) couvrant l’éventail complet des taxes perçues entre décembre 2014 et février 2015 pour le compte des Palestiniens, a indiqué une source gouvernementale israélienne. Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a pour sa part affirmé qu’un tiers des sommes attendues pour cette période manquait à ce versement.
Libye
EI
Au moins 4 personnes sont mortes dimanche et 21 ont été blessées dans un attentat-suicide près de la ville libyenne de Misrata (est), a rapporté l’agence officielle Lana, une attaque revendiquée par l’organisation Etat islamique. Misrata, à 200 km à l’est de Tripoli, est le fer de lance de la coalition de Fajr Libya, qui s’est emparée de la capitale et d’une grande partie de l’ouest libyen durant l’été, obligeant le gouvernement et le parlement, reconnus par la communauté internationale, à s’exiler à l’est du pays. Cet attentat intervient quelques jours après la mort, jeudi dernier, de 7 combattants de Fajr Libya dans un autre attentat contre un point de contrôle à Misrata et revendiqué par les djihadistes de l’EI. La présence relativement récente de l’EI en Libye complique encore la situation, déjà complexe, du pays, plongé dans le chaos depuis la chute en 2011 du régime de Muammar Kadhafi.
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