Par Chaïmaa Abdel-Hamid et Nasma Réda
Le 5 octobre, l’Autorité nationale des élections a ouvert la porte des candidatures à l’élection présidentielle de 2024 selon le calendrier annoncé pour accueillir les premiers candidats. Le président Abdel-Fattah Al-Sissi a déposé son dossier de candidature le 7 octobre après avoir effectué les tests médicaux requis. Le conseiller Mahmoud Fawzy, à qui le président a confié la tâche de diriger sa campagne électorale, a présenté les documents nécessaires au siège de l’Autorité nationale qui doit les réviser avant de donner son approbation.
En vertu de la Constitution, chaque candidat doit avoir le soutien d’au moins 20 députés ou des procurations d’au moins 25 000 citoyens de 15 gouvernorats différents.
Le 8 octobre, le candidat Farid Zahran, du Parti social-démocrate égyptien (gauche), présentait à son tour son dossier. Il s’est rendu à l’hôpital de la Nouvelle Capitale administrative pour effectuer les tests médicaux. Zahran, soutenu par une trentaine de députés, dont des membres de son parti et d’autres indépendants, a présenté son dossier de candidature à l’Autorité nationale des élections. Le président du Néo-Wafd, Abdel-Sanad Yamama, qui a également reçu le soutien des 26 députés de son parti au parlement, a officiellement rejoint la course lundi 9 octobre, pour devenir le troisième candidat au marathon présidentiel.
Hazem Omar, Ahmad Tantawi et les autres
Jusqu’à la date d’impression du journal, seuls ces trois candidats avaient présenté leur candidature, mais d’autres candidats potentiels ayant annoncé leur intention de se présenter devraient également soumettre leurs dossiers avant l’expiration du délai fixé par l’Autorité, à savoir le 14 octobre, s’ils remplissent les conditions exigées. Il s’agit notamment de Hazem Omar, président du Parti républicain du peuple, d’Ahmad Tantawi, ancien député et ancien président du parti de gauche d’Al-Karama (la dignité), de Fouad Badrawi, ancien député et membre du Comité suprême du Néo-Wafd, d’Ahmad Al-Fadaly, président du Parti démocratique de la paix et, enfin, de Gamila Ismaïl, à la tête du parti libéral d’Al-Dostour (la Constitution). Et ce n’est qu’après la date du 14 octobre que les candidats devront commencer officiellement leurs campagnes électorales.
En attendant, les réseaux sociaux ont commencé à refléter l’atmosphère de l’élection. Le candidat potentiel Hazem Omar s’est montré très actif sur les réseaux sociaux. Il diffuse une partie de son programme électoral chaque jour sur ses comptes sociaux. Il promet notamment l’amélioration des services de santé et d’éducation sans imposer de charges supplémentaires ni sur le budget national, ni sur les citoyens. Même dynamisme de la part d’Ahmad Tantawi, qui est très actif sur le terrain et diffuse régulièrement des vidéos le montrant avec ses partisans dans les différents gouvernorats. Tantawi espère pouvoir réunir les 25 000 procurations requises pour entamer son chemin vers la présidentielle. La liste finale des candidats sera annoncée le 16 octobre.
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