Reda Saqr, président du parti d’Al-Ittihad (l'Union), a dénoncé la déclaration du Parlement européen sur l’élection présidentielle, basée selon lui sur les rapports de certaines organisations des droits de l'homme connues pour leur hostilité envers l'Egypte. « Cette déclaration est une ingérence flagrante dans les affaires internes de l’Egypte et est contraire au droit international qui interdit les ingérences dans les affaires d’un Etat indépendant », a expliqué Saqr dans un communiqué publié le 5 octobre. Il dénonce les pratiques de certaines personnes « considérées comme faisant partie de l'opposition », qui ont recours à des forces étrangères afin d’inciter ces dernières à prendre des décisions infondées contre l’Egypte, en allusion au candidat potentiel Ahmad Tantawi. « Ces personnes ont effectué des tournées dans tous les gouvernorats et dans les bureaux de notariat, ce qui montre le mensonge de ce qui a été dit dans la déclaration du Parlement européen », ajoute le communiqué.
La même position a été exprimée par 42 autres partis politiques égyptiens qui ont annoncé leur « rejet » du communiqué du Parlement européen.
Le chef du parti de l'Union a souligné que l’élection présidentielle égyptienne est fondée sur la loi et la Constitution et qu'un certain nombre de personnes considérées comme faisant partie de l'opposition prennent part à ces élections.
Reda Saqr explique que le candidat Ahmad Tantawi effectue des tournées dans tous les gouvernorats et que ses partisans le soutiennent et qu’aucun organisme officiel n'est intervenu pour lui mettre les bâtons dans les roues.
Le chef du parti de l'Union a conclu en soulignant que l’élection présidentielle égyptienne est fondée sur la transparence et le pluralisme, et est soumise au contrôle judiciaire et que l'Autorité nationale se tient à la même distance de tous les candidats.
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