Le président Abdel-Fattah Al-Sissi s’est rendu lundi 11 octobre dans la capitale hongroise, Budapest, pour participer au sommet du Groupe de Visegrad qui comprend la Hongrie, la République tchèque, la Slovaquie et la Pologne. La participation de l’Egypte au sommet du Groupe de Visegrad, tenu mardi 12 octobre, la deuxième fois après 2017, reflète la volonté des différentes parties de développer leurs relations et d’examiner diverses questions d’intérêt commun. Au menu des discussions, la coopération dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, la migration clandestine et la sécurité énergétique. Il a également été question de commerce et d’investissement, ainsi que des moyens de développer le tourisme et la coopération entre l’Egypte et l’Union européenne, à laquelle les pays de l’assemblée sont membres. Parallèlement au sommet, le président Sissi a eu des entretiens bilatéraux intensifs avec le premier ministre hongrois, Viktor Orban, et le président hongrois, M. Janos Ader, afin d’examiner les moyens du renforcement des relations politiques et économiques avec ces deux pays amis, ainsi que la coopération et la coordination aux niveaux international et régional.

Le Groupe de Visegrad a été formé en février 1991 dans le but de faire travailler ensemble les pays membres dans un certain nombre de domaines d’intérêt commun au sein de l’intégration paneuropéenne. L’Egypte a été le premier Etat du Moyen-Orient et le troisième Etat non membre à être invité à participer à un sommet du Groupe de Visegrad — après le Japon et l’Allemagne. « La participation de l’Egypte à ce sommet reflète une vision commune et permet d’approfondir la communication, l’interaction et la discussion sur les nombreux défis auxquels nos pays sont confrontés », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Sameh Choukri, à Budapest, lors d’une rencontre avec son homologue hongrois, Peter Szijjarto. « Nous apprécions la coopération entre l’Egypte et les pays du groupe et les relations qui nous unissent, qui sont des relations basées sur le travail commun et le respect mutuel, et une plateforme pour les relations historiques qui unissent l’Egypte et les pays du groupe, et nous cherchons à les renforcer et à découvrir de nouvelles opportunités de coopération entre nous », a-t-il dit.