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Contrer Daech

May Al-Maghrabi, Lundi, 08 juin 2020

Lors d’une réunion de la coalition internationale anti-Daech, le chef de la diplomatie, Sameh Choukri, a évoqué le danger d’un éventuel retour de l’organisation terroriste sur la sécurité régionale.

Le ministre des Affaires étrangères, Sameh Choukri, a participé, jeudi 4 juin, à la réunion ministérielle du Groupe restreint de la coalition anti-Daech. Selon Ahmad Hafez, porte-parole du ministère, Choukri a souligné que Le Caire « poursuit ses efforts pertinents en coopération avec les pays qui combattent non seulement Daech, mais aussi toutes les organisations terroristes, y compris les Frères musulmans, des organisations qui représentent une menace pour la paix et la sécurité internationales ». Et d’ajouter que l’Egypte mène cette guerre « tout en respectant le droit international et les résolutions du Conseil de sécurité ».

Dans son intervention, Choukri a confirmé l’engagement de l’Egypte en faveur des objectifs de la coalition internationale anti-Daech, et a mis en garde contre le danger que représentent l’intervention turque en Libye et le transfert de combattants étrangers de Syrie et d’Iraq vers la Libye. « Des actes qui constituent une violation du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité », a estimé Choukri. Il a surtout averti que l’intervention turque en Libye et le recrutement, la formation et le transfert de milliers de combattants de Syrie et d’Iraq vers la Libye risquaient de saper les efforts déployés ces dernières années par l’Onu et la coalition internationale anti-Daech pour mettre fin au contrôle des groupes terroristes sur de vastes zones en Syrie et en Iraq. Choukri a exhorté la coalition à accorder la priorité absolue au danger croissant de Daech en Afrique de l’Ouest et dans la région du Sahel pour l’empêcher de réorganiser ses rangs en Iraq et en Syrie. « En appelant à une action commune contre le terrorisme, devenue une menace transfrontalière, l’Egypte défend sa sécurité nationale surtout que sa position géographique dans une zone trouble à proximité de la Libye et la Syrie accroît les menaces dans son entourage », indique Samir Ragheb, président du Centre arabe pour les études stratégiques.

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