Le PRÉSIDENT Abdel-Fattah Al-Sissi a reçu, jeudi 7 novembre au Caire, le roi de Bahreïn, Hamad bin Issa Al Khalifa, pour discuter de la coopération bilatérale et des derniers développements des crises régionales.

Lors de cette rencontre, le président Sissi a décrit les relations entre l’Egypte et Bahreïn comme un véritable « modèle de coopération stratégique entre les pays arabes et a promis de continuer à renforcer les liens entre les deux pays », a indiqué Bassam Radi, porte-parole de la présidence, dans un communiqué. Le roi de Bahreïn a, quant à lui, exprimé « la fierté d’avoir des relations solides entre les deux pays frères », soulignant le désir de son pays « de développer et de renforcer les mécanismes de coopération bilatérale entre Bahreïn et l’Egypte ». Il a de même fait l’éloge du développement que réalise l’Egypte dans divers domaines, et apprécie son rôle dans la protection de la sécurité nationale arabe et le rétablissement de la stabilité au Moyen-Orient. Le Caire maintient des relations politiques et économiques solides avec Bahreïn, dont les investissements en Egypte sont de 2,7 milliards de dollars. Les deux pays partagent les mêmes visions sur les dossiers régionaux d’intérêt commun et coopèrent en matière de lutte contre le terrorisme.

La stabilité régionale au centre des pourparlers

Les pourparlers ont d’ailleurs permis d’aborder les derniers développements régionaux. « A ce sujet, le président Sissi a rappelé que la position de l’Egypte restait inchangée sur la région du Golfe, qui constitue une partie intégrante de la sécurité nationale égyptienne », a affirmé le président Sissi à son hôte. Les deux dirigeants ont également discuté des crises qui touchent un certain nombre d’Etats arabes, dont notamment le Yémen, déchiré par la guerre. Les deux leaders ont convenu de soutenir les efforts visant à parvenir à un règlement politique des différentes crises qui agitent la région. Le président Sissi et le roi de Bahreïn ont surtout salué l’accord récemment signé à Riyad, la capitale saoudienne, entre le gouvernement yéménite et le Conseil de transition du Sud, qui représente un pas important vers le règlement de la crise au Yémen.