Septembre 2011 : L’Ethiopie annonce les plans de construction du barrage. Une délégation égyptienne de 48 politiciens se rend en Ethiopie. L’ancien premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, promet que la construction sera reconsidérée si elle s’avère nuisible à l’Egypte.
Avril 2012 : Début de la construction du barrage.
2012 : Le Soudan annonce son soutien à la construction du barrage. Une volte-face par rapport à son opposition initiale.
Janvier 2014 : Echec du 3e cycle de négociations au Soudan, où l’Egypte quitte les discussions.
Octobre 2014 : Annonce par l’Ethiopie de l’achèvement de 40 % de la construction du barrage. L’Egypte accueille un nouveau cycle de négociations sur le barrage.
Décembre 2014 : Visite en Egypte d’une délégation de 70 personnalités qui représentent différentes factions de la société éthiopienne, afin de clarifier la position de l’Ethiopie.
Mars 2015 : Signature par l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan d’un accord de principes stipulant que l’Ethiopie utilisera le barrage pour générer l’électricité et non pas pour l’agriculture, et que les 3 pays vont coopérer pour leur bien commun. L’accord est rédigé par l’Egypte et signé à Khartoum.
Juillet 2015 : Choix des sociétés techniques des consultants. La société française BRL Ingénierie est chargée de 70 % des études et la société hollandaise Deltares des 30 % restants.
Septembre 2015 : Deltares se retire du projet. Dans son communiqué, la société regrette que les conditions imposées par le TNC (comité tripartite rassemblant les 3 Etats concernés) et BRL Ingénierie sur la façon de conduire les études n’aient pas donné à Deltares des garanties suffisantes pour lui permettre d’effectuer une étude indépendante de haute qualité.
Mai 2016 : L’Ethiopie annonce l’achèvement de 70 % des travaux de la construction du barrage.
Septembre 2016 : L’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie signent des contrats avec les deux sociétés françaises BRL et Artelia, chargées d’effectuer l’étude technique sur le barrage.
Mai 2017 : Le cabinet de consultants formé des deux sociétés achève le rapport relatif à l’impact du barrage sur les pays en aval. Les désaccords éclatent entre les trois pays.
Octobre 2017 : Les ministres égyptien, éthiopien et soudanais de l’Irrigation visitent le chantier du barrage. Une première visite du genre pour un responsable du gouvernement égyptien.
11-12 novembre 2017 : La 7e réunion des ministres des Ressources hydriques des trois pays riverains se tient au Caire. Il s’agit de la continuation des travaux organisés le 18 octobre 2017 à Addis Abeba.
14 novembre 2017 : Le ministre égyptien de l’Irrigation et des Ressources hydriques, Mohamad Abdel-Ati, annonce l’échec des négociations tripartites. Le dossier est déféré au Conseil des ministres.
26 décembre 2017 : Le ministre des Affaires étrangères, Sameh Choukri, s’entretient avec son homologue éthiopien à Addis Abeba au sujet d’une sortie de la crise. L’Egypte propose que la Banque mondiale joue le rôle de médiateur technique sur la question du grand barrage en construction. Une demande à laquelle l’Ethiopie reste réticente.
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