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Le ministère de l'Intérieur déménage

Mardi, 03 mai 2016

Le président Abdel-Fattah Al-Sissi a inauguré, cette semaine, le nouveau siège du ministère de l’Intérieur au Nouveau Caire, accompagné du premier ministre, Chérif Ismaïl, du ministre de l’Intérieur, le général Magdi Abdel-Ghaffar, ainsi que du ministre de la Défense, Sedqi Sobhi.

Le ministère de l

Il s’agit d’un complexe luxueux qui s’étend sur une super­ficie de 200 000 m2. Il est formé de 5 étages, s’étalant cha­cun sur 8 600 m2. Le complexe est entouré d’un mur de 7 mètres de hauteur. Le bâtiment abrite le bureau du ministre de l’Intérieur ainsi qu’un nombre d’administrations dont le bureau technique du ministère, celui des relations publiques, le service des affaires des policiers et du personnel, celui des droits de l’homme, ainsi que l’administration de la sécu­rité nationale.

Lors d’une tournée effectuée au nouveau siège, le prési­dent Sissi a souhaité que les nouvelles installations contri­buent à renforcer les capacités de la police et lui permet­tent d’assumer son rôle dans le maintien de la sécurité dans le cadre de la loi et le respect des droits des citoyens. Toutefois, le président Sissi a reproché à son ministre de l’Intérieur le recours à 1 000 conscrits pour la sécuri­sation du siège. « C’est un grand nombre, cela coûtera 12 millions de L.E. par an. Il faut revoir le plan de sécurisation, réduire le nombre des conscrits et oeuvrer à réduire les dépenses du ministère, en profitant de la nouvelle technologie dont sont dotés les nou­veaux locaux, dont les caméras », a dit le président au ministre de l’Intérieur.

Le ministère de l’Intérieur quitte son siège historique, fondé en 1857 et situé au centre-ville, précisément à la place Lazoghli, à proximité de la place Tahrir. Depuis la révolution de 2011, le siège du ministère de l’Intérieur est devenu la cible d’attaques et de manifestations. Pour le protéger, on a dû fermer les accès menant au ministère et construire des murs de béton et des bar­rages de fer, des dispositifs jugés nécessaires mais qui bloquent la circulation dans cette zone vitale. Selon le porte-parole du minis­tère de l’Intérieur, le général Abou-Bakr Abdel-Karim, le sort de l’ancien bâtiment du ministère n’a pas encore été déterminé, un comité devra être formé pour en déci­der. Mais déjà, on a commencé à lever les barrages et à ouvrir les rues adjacentes après l’évacuation du bâtiment pour réta­blir la fluidité du trafic l

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