Les couvertures des romans finalistes au Prix international de fiction arabe (IPAF).
Photo: page officielle de l'IPAF
Deux romans palestiniens figurent sur la liste des 6 finalistes du 17e Prix international de fiction arabe (IPAF) de 2024, annoncée mercredi 14 février lors d'une conférence de presse à Riyad.
Les 2 romans palestiniens sont « Le Septième Ciel de Jérusalem » d'Oussama Al-Eissa et « Un masque, la couleur du ciel » de Basim Khandaqji.
Les 4 autres titres sélectionnés cette année sont : « Bahbel : Makkah Multiverse 1945-2009 » de Raja Alem (Arabie Saoudite), « L'Anneau de Suleima » de Rima Bali (Syrie), « Parier sur l'honneur de Lady Mitsy » d'Ahmed Al-Morsi (Egypte) et « Le Mosaïste d'Eissa Nasiri » (Maroc).
Khandaqji a écrit des nouvelles lorsqu'il était adolescent, jusqu'à son emprisonnement par les Israéliens à l'âge de 21 ans, en 2004. Il a continué à écrire en prison et a publié plusieurs recueils de poésie, dont Rituels de la première fois (2010) ; Le souffle d'un poème nocturne (2013) ; Le Narcisse de l'isolement (2017), ainsi que des romans, dont L'Eclipse de Badr al-Din (2019) ; Le souffle d’une femme abandonnée (2020) ; et Un masque, la couleur du ciel (2023) selon le magazine ARABLIT & ARABILT QUARTERLY.
Le roman « Un masque, la couleur du ciel » suit Nur, un archéologue vivant dans un camp de réfugiés à Ramallah, qui trouve une carte d'identité bleue appartenant à un Israélien dans la poche d'un vieux manteau. Il adopte le masque de l'occupant pour tenter de comprendre son oppresseur. Alors que « Nur » devient « Ur », il rejoint une fouille archéologique dans une colonie, selon le magazine.
Le Septième Ciel de Jérusalem d'Oussama Al-Eissa, se déroule dans la Jérusalem des années 1970, alors que les habitants de la ville souffrent de famine et de guerre.
Le Prix international de la fiction arabe a été créé en 2007 et était parrainé par la Booker Prize Foundation à Londres. Il est également financé par le ministère de la Culture et du Tourisme d’Abu Dhabi dans le but de récompenser l’excellence dans la littérature arabe contemporaine et d’encourager la demande de lecture de cette littérature à l’échelle mondiale.
Chacun des six finalistes présélectionnés recevra 10 000 dollars, et 50 000 dollars supplémentaires seront attribués au gagnant, qui seront annoncés à la veille de la Foire du livre d'Abou Dhabi, fin avril prochain. En plus de la récompense de 50.000 dollars, le prix finance la traduction en anglais des livres des lauréats.
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