Le prix international de la fiction arabe de la fondation Booker a été décerné, la semaine dernière, à l’écrivaine libanaise Hoda Barakat pour son roman Barid Al-Layl, publié en arabe chez Dar Al-Adab en 2018 et traduit en français, par Philippe Vigreux, chez Sindbad-Actes Sud, sous le titre de Courrier de nuit.
Il s’agit d’un roman épistolaire où l’écrivaine met en scène des marginaux, dont les lettres sont condamnées à ne jamais être lues par leur destinataire. Ce sont des gens qui n’écrivent à personne, même s’ils adressent leur lettre à quelqu’un, pour révéler une existence dans le secret.
Née au Liban en 1952, elle y a effectué des études de langue et de civilisation françaises, et vit en France depuis 1989, après avoir fui la guerre civile avec ses enfants. Son premier livre est un recueil de nouvelles, paru en 1985, Zaërat (visiteuses). En l’an 2000, elle a reçu le prix Naguib Mahfouz pour l’ensemble de son oeuvre. Et en 2017, elle a été récompensée par le prix Al-Owaiss dans la catégorie roman, nouvelle, théâtre.
Le montant du Booker arabe est de 50000 dollars et les six auteurs retenus pour participer au prix reçoivent chacun 10000 dollars .
Lien court: