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Le Festival du Film du Caire mettra en valeur cette année le cinéma palestinien et libanais, selon son président l’acteur Hussein Fahmy

Ahraminfo , Vendredi, 08 novembre 2024

Le festival est organisé dans le cadre d’un système qui combine les secteurs public et privé. Il bénéficie à la fois de sponsors et du soutien du gouvernement.

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L'acteur Hussein Fahmy, président du Festival international du film du Caire, a affirmé à la presse vendredi 8 novembre que la 45ème édition du Festival se tiendra du 13 au 22 novembre 2024. En raison des événements dans la région l'année dernière, le festival avait été reporté, mais il sera difficile de le reporter à nouveau cette année car un Festival international doit se tenir dans les délais prévus.

Selon le président du Festival, les cinéastes Arabes peuvent mettre en lumière les problèmes de la région à travers le cinéma, notant que le festival place cette année parmi ses priorités la mise en valeur du cinéma palestinien et libanais à travers des films qui permettent de voir les souffrances et les aspirations de ces peuples.

« Les conditions financières difficiles constituent un défi auquel sont confrontés tous les festivals du monde », a ajouté Hussein Fahmi.

Le festival est organisé dans le cadre d’un système qui combine les secteurs public et privé. Il bénéficie à la fois de sponsors et du soutien du gouvernement. « La situation financière du Festival est très bonne cette année. Le budget est stable et nous permet de travailler efficacement. Nous avons un grand nombre de sponsors et la majorité des entreprises sont égyptiennes. Nous avons boycotté les entreprises figurant sur la liste de boycott parce que nous croyons à la cause palestinienne », a déclaré Hussein Fahmi sans préciser de quelle liste il s’agit.

Il est à noter que le mouvement pro-palestinien non violent BDS (Boycotter, désinvestir, sanctionner) a publié une liste des entreprises à boycotter car soutenant l’armée israélienne.

« De nombreuses activités sont prévues cette années au festival pour soutenir les peuples palestinien et libanais. Le génocide du peuple palestinien est inacceptable et ne peut en aucun cas être accepté et la même chose vaut pour le peuple libanais », a conclu Hussein Fahmi.

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