Mardi, 21 janvier 2025
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A ne pas rater : Omar Khairat à l’Opéra du Caire. Festival She Arts à l’AUC. Ali Al-Haggar, Tablet El Sett et Soha Al-Masry à Sakiet El Sawy.

Névine Lameï , Samedi, 21 septembre 2024

Du 22 au 28 septembre, spectacles de danse, soirées musicales, expositions d'arts plastiques et films, des manifestations culturelles pour tous les goûts à découvrir au Caire et à Alexandrie.

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Musique
Crashendo


Le 23 septembre, à 21h
Room Art Space. The Spot Mall, le Nouveau Caire.

Crashendo est une jeune troupe égyptienne dont le nom est un jeu de mots entre crash et crescendo. Sa musique se joue sur une augmentation progressive de l’intensité du volume du son de ses instruments, notamment les batteries et les percussions, les grosses caisses et les cymbales, pour créer non seulement de la tension et de l'émotion, mais aussi un bruit de crash. Pour Crashendo, les effets sonores de crash sont la ponctuation la plus forte utilisée par la troupe.

Omar Khairat


Les 23 et 24 septembre, à 20h
Grande salle de l’Opéra du Caire. Terrain de l’Opéra, Guézira, Zamalek.

Le pianiste égyptien Omar Khairat se produit avec son grand orchestre. Khairat construit sa propre identité musicale en tant que compositeur professionnel indépendant. Son style musical se caractérise par sa profondeur et sa richesse qui fusionne la musique arabe contemporaine avec la musique occidentale.

 

Error 404


Le 24 septembre, à 19h
Sakiet El-Sawy. Rue 26 juillet, Zamalek.

La jeune troupe égyptienne Error 404 a pour mission de jouer de la bonne musique, à la différence de ses styles, ainsi que de créer une atmosphère groovy pour faire danser la foule et mettre de l'ambiance dans la soirée. 

Soha Al-Masry


Le 24 septembre, à 20h
Sakiet El-Sawy. Rue 26 juillet, Zamalek.

Soha Al-Masry est une chanteuse bien connue en Arabie Saoudite pour ses chansons : Ansim Al-Masji et Tiha Al-Fengal. Al-Masry incorpore à la musique saoudienne, profondément enracinée dans la culture et l’histoire de l’Arabie saoudite, mêlant luth arabe, rebab (instrument à cordes frottées) et darbuka (tambour), des genres modernes tels que la pop, le rock et le hip-hop. 

Ali Al-Haggar


Le 25 septembre, à 21h
Sakiet El-Sawy. Rue 26 juillet, Zamalek.

Surnommé « la voix d’or » de l’Egypte, le chanteur Ali Al-Haggar interprétera un ensemble de ses plus belles chansons d’amour, notamment celles de génériques de feuilletons égyptiens mémorables. Tout au long de sa carrière musicale, signant une vingtaine d’albums, Al-Haggar a contribué avec de grands noms dans le domaine de la musique et du chant, dont les paroliers égyptiens Salah Jahin, Abdel-Rahman Al-Abnoudy, Sayed Hegab, Bahaa Jahine, ainsi qu’avec les compositeurs Baligh Hamdi, Sayed Mekkawi, Omar Khairat, Fathy Salama …

Tablet El-Sett


Le 26 septembre, à 20h
Sakiet El Sawy. Rue 26 juillet, Zamalek.

Tablet El-Sett (la percussion de la femme) est une troupe de musique folklorique égyptienne composée de femmes percussionnistes. Le groupe a été fondé par Soha Mohamed Ali en 2019. Et ce, après avoir étudié le tabla avec son mentor, le grand percussionniste égyptien Saïd Al-Artiste. Tablet El-Sett vise à revivifier les plus belles chansons égyptiennes et arabes parlant de la femme, notamment celles essentiellement centrées sur les rythmes et les tempos des percussions. 

L’orchestre She Arts


Le 26 septembre à 19h30.
Ewart Hall, Université américaine du Caire, place Tahrir, centre-ville cairote
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A la cérémonie de l’ouverture du festival She Arts, l’orchestre She Arts, exclusivement composé de musiciennes professionnelles et dirigé par une maestro femme, Donia Deghedy jouera un large éventail des chansons d’Oum Kalsoum. La soirée est animée par la chanteuse égyptienne Marwa Nagui. Le concert fête 100 ans de la première apparition de la diva sur scène.

La Prenda Roja


Le 26 septembre à 21h30.
Jardin du campus de l’Université américaine du Caire, place Tahrir, centre-ville cairote

Le groupe espagnol La Prenda Roja, composé de Cristina Lopez, Sara Sambola et Ana Brenes, jouera une musique mêlant le flamenco traditionnel aux rythmes électroniques (dans le cadre du festival She Arts).

Céline Rudolph


Le 27 septembre à 18h
Ewart Hall, Université américaine du Caire, place Tahrir, centre-ville cairote
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Céline Rudolph est une chanteuse, compositrice et parolière allemande qui mélange le world jazz (chanté en anglais et en français), fusionnant agréablement les styles (dans le cadre du festival She Arts).

FANEKA


Le 27 septembre, à 19h15
Jardin du campus de l’Université américaine du Caire, place Tahrir, centre-ville cairote

A l’aide d’une musique folk magique, à la touche onirique, le quatuor FANEKA, basé entre la Catalogne et Madrid (Espagne), crée des paysages sonores assez complexes. Le quatuor explore différents genres, allant du folk nord-américain et latino-américain (folklore espagnol traditionnel) au rock psychédélique et au folklore ibérique (dans le cadre du festival She Arts).

Gold Mass


Le 27 septembre, à 20h30
Ewart Hall, Université américaine du Caire, place Tahrir, centre-ville cairote
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La chanteuse italienne Gold Mass joue une musique aux sons raréfiés, aux paroles suspendues et aux atmosphères explosives. Une musique électronique, trip hop et avant-pop qui alimente l’aura mystérieuse de l’interprète (dans le cadre du festival She Arts).

Yousra El-Gendy


Le 27 septembre, à 20h30
Ewart Hall, Université américaine du Caire, place Tahrir, centre-ville cairote
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La chanteuse égyptienne Yousra El-Gendy participe avec des chansons qui évoquent des sujets peu conventionnels, tels que le trafic chaotique du Caire et la Révolution de Janvier 2011. Sa musique est du genre beats électroniques.

Les frères Abu Shaar


Le 27 septembre, à 20h30
Bibliothèque d’Alexandrie. Al-Chatbi

El-Ekhwa Abu Shaar (les frères Abu Shaar) est un groupe syrien de chanteurs religieux. Le groupe chante des poèmes à l’éloge du prophète Mohamad.

JaMese


Le 28 septembre à 18h
Ewart Hall, Université américaine du Caire, place Tahrir, centre-ville cairote
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Le groupe hongrois JaMese, créé par Emese Molnar, chantera les douleurs de la perte et ses chagrins. Sa musique mêle le folklore hongrois au jazz (dans le cadre du festival She Arts).

Ritmo 


Le 28 septembre à 18h
Ewart Hall, Université américaine du Caire, place Tahrir, centre-ville cairote
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La troupe égyptienne Ritmo présente un beau mélange de musique égyptienne, libanaise et golfienne sur des rythmes différents.

Bara Zmekova


Le 28 septembre à 20h
Jardin du campus de l’Université américaine du Caire, place Tahrir, centre-ville cairote

La multi-instrumentiste, chanteuse et compositrice tchèque Bara Zmekova mêle des éléments folks tchèques au jazz classique agrémenté d’un peu d’électronique, passant avec souplesse du piano aux synthés. Ses chansons capables d’emmener les auditeurs dans un voyage émotionnel captivant sont délicates, mais ludiques. Des chansons pimentées par son humour espiègle (dans le cadre du festival She Arts).

Nouran Abu-Taleb


Le 28 septembre à 21h
Jardin du campus de l’Université américaine du Caire, place Tahrir, centre-ville cairote.

Star émergente de la scène alternative, la chanteuse égyptienne Nouran Abu-Taleb interprète une musique plurielle mêlant l’ethno jazz oriental au pop arabe.

Sweet Sound Band


Le 28 septembre, à 20h30
Bibliothèque d’Alexandrie. Al Chatbi.

Fondé au Caire par le violoniste Dr Mounir Nasr El-Din, Sweet Sound Band joue diverses sélections de mélodies, notamment des airs de films, des vieux morceaux doux et soyeux, du jazz, du gypsy et du tango. Sweet Sound Band sera accompagné par l’orchestre de la Bibliothèque d’Alexandrie.

Théâtre 
Fi Al-Leila Al-Kebira


Les 26, 27 et 28 septembre, à 20h
Théâtre Rawabet. 5, rue Hussein Basha El Meamari, centre-ville cairote.

La troupe théâtrale Fabrica présente « Fi Al-Leila Al-Kebira ». Il s’agit d’une comédie musicale inspirée du chef-d'œuvre lyrique de Salah Jahin et Sayed Mekawy. Entrez dans le monde du mouled (fête populaire) avec ses chants soufis et ses spectacles fascinants. Sur scène, les chanteurs de la troupe Fabrica incarneront le personnage du pêcheur et sa fille, des marionnettistes, des soufis…

Dabkeh palestinienne


Les 26 septembre, à 16h et le 27 septembre, à 21h
1, rue Madrasset El-Houqouq Al-Frinseya, Al-Mounira.

Le talentueux chorégraphe palestinien Mohanad A Smama, fondateur de l’équipe Haï pour les arts contemporains dans la bande de Gaza, donne un atelier de danse de la Dabkeh palestinienne. Une invitation à explorer les mouvements traditionnels et contemporains de cette danse folklorique, manière improvisée, individuelle ou en groupe.

Cinéma
BeetleJuice


Le 22 septembre, à 18h30
Cinéma Zawya. 15, rue Emaddedine, centre-ville cairote.

BeetleJuice, qui vient d’être présentée en première mondiale à la Mostra de Venise, est une comédie fantastique qui marque le retour attendu d'un des personnages les plus iconiques du cinéma de Tim Burton. Après une terrible tragédie, la famille Deetz revient à Winter River. Toujours hantée par le souvenir de BeetleJuice, Lydia voit sa vie bouleversée lorsque sa fille Astrid, adolescente rebelle, ouvre accidentellement un portail vers l’Au-delà. Alors que le chaos plane sur les deux mondes, ce n’est qu’une question de temps avant que quelqu’un ne prononce le nom de BeetleJuice trois fois et que ce démon farceur ne revienne semer la pagaille…

Alexandrie encore et toujours


Le 23 septembre, à 19h
Cinéma Zawya.
15, rue Emaddedine, centre-ville cairote.
Yehia Eskandarany, metteur en scène réputé en Egypte, travaille sur un projet de film d'après « Hamlet » de Shakespeare. Alors qu'il en est à la rédaction du scénario, son acteur de prédilection, Amr, lui annonce brutalement qu'il ne doit plus compter sur lui pour le rôle. Quelque temps plus tard éclate une grève sans précédent qui sème la pagaille dans les studios de cinéma. Plongé dans ces turbulences passagères, le metteur en scène se remémore ses films, réalisés avec Amr et retrace l'histoire du cinéma égyptien. Alexandrie encore et toujours est un film autobiographique surréaliste de Youssef Chahine.

Semaine du film de Goethe
La Semaine du film de Goethe au Caire (jusqu’au 23 septembre) et à Alexandrie (jusqu’au 26 septembre) comprend 15 longs métrages, des courts métrages et des documentaires ayant participé à des festivals de films internationaux et ont accueilli l’admiration du public et des critiques du cinéma. Certains de ces films sont projetés pour la première fois en Egypte. En marge de la semaine, des ateliers, des séminaires avec des cinéastes.
Au programme :
Good Bye Julia


Le 22 septembre à 19h
Goethe Institut, 17, rue
Hussein Wassef, Place Al Messaha, Doqqi.
Une étrange amitié lie une riche Soudanaise musulmane du Nord à une Soudanaise chrétienne du Sud, démunie après la mort de son mari. Que cache la sollicitude de l’une envers l’autre ? Good Bye Julia, un film de Mohamed Kordofani.
Donga
Le 22 septembre, à 21h
Goethe Institut, 5, rue Al Bustan, Qasr Al-Nil.
Lorsque son mari est attaqué par les goons, Sharada cache le bébé Chiranjeevi dans un buisson et s'enfuit pour échapper à ces goons. Il est retrouvé par un éléphant qui l'élève comme son propre enfant dans la forêt avec d'autres animaux. Sharada est choquée lorsqu'elle découvre que son bébé a disparu et que son mari est condamné à tort et envoyé en prison, à son grand désarroi. Donga, un film de Kodanda Reddy.
Sept hivers à Téhéran


Le 22 septembre, à 19h
Goethe Institut, 5, rue Al Bustan, Qasr Al-Nil.

En 2007 à Téhéran, Reyhaneh Jabbari, 19 ans, poignarde l’homme sur le point de la violer. Elle est accusée de meurtre et condamnée à mort. A partir d’images filmées clandestinement, Sept hivers à Téhéran montre le combat de la famille pour tenter de sauver Reyhaneh, devenue symbole de la lutte pour les droits des femmes en Iran. Sept hivers à Téhéran, un film de Steffi Niedezoll.
Franky Five Star


Le 23 septembre, à 19h
Goethe Institut, 17, rue
Hussein Wassef, Place Al-Messaha, Doqqi.
Description de l'esprit chaotique et changeant d'une jeune fille, Franky, pour décrire ses états d'âme, ses élans et ses personnalités, multiples et débridés. Franky Five Star, un film de Birgit Möller.  
Samar … avant la dernière photo


Le 23 septembre, à 19h
Goethe Institut, 5, rue Al Bustan, Qasr Al-Nil.

« Samar … Qabl Akher Soura (Samar … avant la dernière photo) est un film réalisé par Aya Tallah Yusuf. Entre Le Caire et Dubaï, Samar, 32 ans, tente de reconstruire sa vie après avoir été exposée à l'acide asparagusique par son ex-conjoint. Le film dépeint un voyage de cinq ans de rétablissement psychologique et physique en aidant un autre survivant d'une attaque avec la même substance caustique.
Elaha


Le 23 septembre, à 21h
Goethe Institut, 17, rue
Hussein Wassef, Place Al Mesaha, Doqqi.
Elaha, une jeune femme d’origine kurde de 22 ans, cherche par tous les moyens à faire reconstruire son hymen, pensant ainsi rétablir son innocence avant son mariage. Malgré sa détermination, des doutes s'immiscent en elle. Pourquoi doit-elle paraître vierge, et pour qui ? Alors qu’un dilemme semble inévitable, Elaha est tiraillée entre le respect de ses traditions et son désir d’indépendance. Elaha, un film de Milena Aboyan.

Week End in Taipei


Dans les salles du cinéma
John Lawlor est un redoutable agent de la DEA pour qui le travail passe avant tout. De l’autre côté du globe, Joey Kwang vit sa vie pied au plancher. Ils se sont rencontrés à Taipei. Leur histoire a été folle, brulante, passionnée. Quinze ans plus tard, le destin les réunit de nouveau à Taipei. Les émotions enfouies refont surface. Dans un monde où le danger rôde à chaque coin de rue, seule la passion qui les avait unis autrefois pourra les sauver…

I am still


Dans les salles du cinéma
Jung Kook du groupe BTS, « l’artiste Pop du 21ème siècle », a atteint une renommée mondiale avec son premier single solo ‘Seven (feat. Latto)’ en juillet 2023. A travers des interviews exclusives et inédites, des images des coulisses et des performances de concert électrisantes, ce nouveau film retrace huit mois du parcours de Jung Kook et saisit sa dévotion inébranlable et son évolution. 

Subservience


Dans les salles de cinéma
Un père solo achète une SIM pour l'aider à s'occuper de sa famille, jusqu'à ce qu'elle devienne dangereuse pour la maisonée. Subservience, un film de S.K.Dale.

TV
Al-Aemil


Shahid
Al-Aemil (l’agent) de Barbaros Bilgin est l'histoire d’une série qui tourne autour de deux frères, Amir et Wissam, séparés par le destin depuis leur enfance. Amir grandit pour devenir policier, mais rejoint un gang dans le cadre d'une opération secrète, tandis que son frère Wissam a été kidnappé alors qu'il était enfant.

2e édition du Festival du film de la Jeunesse de Hurghada


Jusqu’au 24 septembre
Ville de Hurghada, sur la mer Rouge

47 films, entre longs et courts métrages, ainsi que des projets étudiants, participent à la deuxième édition. Citons, entre autres, les films « Mobtaess », un film saoudien de Amer Al Kamel, sur l’histoire de Hamad, un étudiant saoudien boursier dans une université de New York, « Trocadéro », un film de Gasser Gado, sur la vie d'un groupe d'artistes égyptiens et arabes indépendants résidant à Paris et de leur lutte pour réaliser leurs rêves et « L’Esclave », un film marocain d’Abdelilah El Jouhari, sur ls relations au travail et de la pace prépondérante qu’elles occupent dans l’existence individuelle et collective des personnes et des sociétés.

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