Musique :
11ème édition du Festival international des tambours
Du 26 mai au 1er juin
Centre Al-Hanaguer. Terrain de l’Opéra du Caire, Guézira, Zamalek.
Et rue Al-Moez, le Vieux Caire.
La 11ème édition du Festival international des tambours et des arts traditionnels se tient cette année avec la participation d’artistes de Palestine, du Sud-Soudan, du Japon, de Colombie, de Chine, d’Inde, de Mauritanie... Le festival est célébré dans une sorte de dialogues entre les tambours des pays du monde, délivrant ainsi un message universel de paix.
« Chameleon »
Le 26 mai, à 20h
Cairo Jazz Club. 197 a, rue 26 juillet, Agouza.
Avec ses douces mélodies et une énergie inégalée, le groupe « Chameleon » promet de longer son auditeur dans une ambiance jazzy très sympathique.
Yousra El-Hawary
Le 27 mai, à 20h
Rawabet Art Space. 5, rue Hussein Pacha Al-Meemari, centre ville.
L’accordéoniste, parolière et compositrice, Youssra El-Hawary a choisi l’accordéon à qui elle réserve une place à part dans le paysage musical égyptien. Elle a décidé de ne pas compter sur sa douce voix, mais plutôt sur son savoir-faire. Ses chansons engagées et entraînantes, en arabe dialectal, sur la vie quotidienne des Egyptiens, sont davantage contées que chantées. D’où des chansons aux mélodies gaies qui critiquent tout, dénonçant tout, et se moquent de tout. Des chansons qui évoquent le quotidien, tout en mettant en exergue des histoires marginales sans doute mais émouvantes.
Manal Mohieddine
Le 27 mai, à 14h30
Université Héliopolis. Théâtre Hoda Chaarawi. 3, Route désertique Le Caire/Bébles, Madinet Al Salam.
La grande harpiste égyptienne Manal Mohieddine est la première à lancer un ensemble pour harpes en Egypte. C’est l’ensemble féminin « Banat Al-Nil » (les filles du Nil), créé en 2003. Aujourd’hui, le nombre de ses musiciennes ne cesse de croître. La soliste, qui a contribué sans aucun doute à l’effervescence de la harpe en Egypte, s’engage dans tous ses concerts à promouvoir la harpe, lui prêtant des touches singulières, parfois orientales et modernes.
« Hosny, Sebzz & Ouzo »
Le 27 mai, à 20h
Cairo Jazz Club. 197 a, rue 26 juillet, Agouza.
Le groupe « Hosny, Sebzz & Ouzo » joue de la musique électronique qui a révolutionné la scène contemporaine avec son multi culturalisme. Une musique qui passe par la reconnaissance de la diversité ethnique et culturelle, en prônant une coexistence entre les différentes cultures du monde.
Shah & Galalalive
Le 28 mai, à 20h
Cairo Jazz Club. 197 a, rue 26 juillet, Agouza.
Shah & Galalalive, est un groupe qui joue de la musique ensorcelante et envoûtante. Shah est connu pour ses mélodies orientales, bédouines et rétrofuturistes, mélangeant la musique Shaabi (populaire) à l’électronique. Quant à Galalalive, il est composé du chanteur Abdo Zin Eldin lequel joue de la musique électronique, accompagné du percussionniste Valentina Ciniglio. Ensemble, ils improvisent sur scène.
« Zabadi Khalat »
Le 28 mai, à 21h
Cairo Jazz Club (CJC 610). Al-Guézira Plaza. Sheikh Zayed.
« Zabadi Khalat » est un Dj qui revisite avec sa musique électronique africaine comprenant différents rythmes, les standards de la Planète Groove des années 1970 et jusqu'à nos jours. Le groove est à la tête du jeu de scène de « Zabadi Khalat » avec ses musiciens Mohamed Abdel-Aty et Andy Cheikho. Une soirée qui fait vibrer avec des sons groovy et jazzy.
Angham et Tamer Ashour
Le 29 mai
Hotel JW Marriot, Nouveu Caire.
Une soirée regroupe deux chanteurs très populaires et très vénérés par le public égyptien et arabe. A savoir : Angham et Tamer Ashour. La première, emmène aisément son auditeur dans des ballades romantiques, avec une voix admirable. Quant à Tamer Ashour, connu pour ses chansons romantiques, d’amour et de nostalgie, il est parvenu à s’imposer rapidement sur la scène artistique égyptienne. Et ce, depuis la sortie de son album « Kalemouha Ani » (Parlez lui de moi), en 2006, l’un des plus vendus à « Rotana Records ». Soirée sur réservation.
« Mazaher »
Le 29 mai, à 21h
Centre Makan pour la culture et les arts. 1 rue Saad Zaghloul, Mounira.
L’ensemble « Mazaher » (grande tambourine) propose à son public une scène de zar. Et ce, avec une musique captivante jouée sur des instruments traditionnels égyptiens, voire sur diverses tambourines, dont le Kawala, le Mazahar, le Nakrazan et le Dholak. La musique de « Mazaher » se base sur des écrits traditionnels soufis, liés au zar d’Abu El Gheit. L’ensemble interprètera également des louanges au prophète et des histoires sur les dirigeants des confréries soufies, dont El Sayed el Badawi, Abd El Kader el Gilani et d'autres. Les musiciens de Mazaher sont Oum Sameh, Oum Hassan et Nour El-Sabah. Ils sont parmi les pratiquants du rituel du zar en Egypte.
Mohasseb
Le 30 mai, à 21h
Cairo Jazz Club (CJC 610). Al-Guézira Plaza. Sheikh Zayed.
Mohasseb invite le rappeur Clay Lio à le rejoindre aux platines vinyles. Ensemble, ils sont prêts à faire tourner les rythmes mélodiques les plus chauds d’une techno percussive. Et ce, avec une musique hypnotisée et avant-gardiste. L’auditeur, en pleine énergie, est invité à vivre des moments de pure folie musicale et de plaisir.
Reem Ezzeldin
Le 30 mai, à 20h
Room Art Space. 10, rue Itihad Al Mohamin, Garden City.
La chanteuse égyptienne Reem Ezzeldin se produit avec sa troupe à l’espace Room pour animer une soirée de chant arabe. Elle sera accompagnée au violon par Ahmed Hassan, à la guitare par Yasset Hachich, à la contrebasse par Ahmed Oweis, et aux percussions par Wissam Mokhar. A savoir que Reem Ezzeldin a participé au programme « The Voice », dans sa première édition, remportant un grand succès avec la douceur de sa voix, son style unique et sa présence scénique captivante.
Adam Awad & Woodpeckers
Le 30 mai, à 20h
Cairo Jazz Club. 197 a, rue 26 juillet, Agouza.
La voix dynamique d'Adam Awad se synchronise parfaitement avec son ambiance indie/blues, laissant la foule dans un état hypnotique. Les Woodpeckers jouent leur nouveau single « Sunny Disposition ».
Joep Mencke
Le 31 mai, à 20h
Cairo Jazz Club. 197 a, rue 26 juillet, Agouza.
A travers ses productions et ses DJ-sets, Joep Mencke venu d’Amsterdam, anime une soirée musicale au CJC, avec une musique profonde et mélodieuse, fortement inspirée de la nature et les cultures immensément diverses de la planète.
« Back to 90s »
Le 31 mai, à 21h
Room Art Space. The Spot Mall, le Nouveau Caire.
« Back to 90s » est une soirée musicale qui interprétera des chansons égyptiennes vintages des années 90. Une manière de convoquer au présent, un temps nostalgique, celui des publicités anciennes, des génériques de feuilletons télévisés égyptiens …
« Massar Egbari »
Le 1er juin
Espace Tanza. Cité du 6 octobre, Route Al-Wahat.
Le célèbre groupe égyptien « Massar Egbari » (voie obligatoire), regroupe cinq musiciens alexandrins, qui ont fondé leur projet musical en 2004. Le groupe adopte un langage sarcastique, dénonçant constamment « les voies imposées dans la vie », que ce soit par la société ou par les gens du pouvoir. Et ce, sur un fond de musique rock, jazz, blues et mélodies orientales.
Mona Al Attar
Le 1er juin, à 20h
Room Art Space. 10, rue Itihad Al-Mohamin, Garden City.
Mona Al-Attar puise ses chansons dans le patrimoine musical classique arabe. Et ce dans le but de le revivifier auprès du jeune auditeur et le préserver contre l’oubli.
Asia Madani
Le 1er juin, à 20h
Cairo Jazz Club. 197 a, rue 26 juillet, Agouza.
Originaire d’Oued Medni, au Soudan, la chanteuse et percussionniste Asia Madani aime faire découvrir le folklore soudanais à son public. Elle lui chante des styles musicaux traditionnels soudanais, riches et variés. Entourée sur scène de musiciens de différentes régions du Soudan, Madani interprète des chansons qui puisent dans le folklore soudanais, tout en jouant sur des tambours, des tambourines, des djembés et des percussions. Les chansons de Madani, riches en battements, applaudissements, gammes pentatoniques, chants polyrythmiques et expressions lyriques, chantent l’amour, l’histoire d’une tribu, la beauté du Soudan, la jeunesse, la résistance à la junte, la nostalgie…
Théâtre :
« Oum Kolsoum est de retour »
Le 30 mai, à 19h30
Saqiet El Sawy. Rue 26 juillet, Zamalek.
« Oum Kalsoum est de retour » est un spectacle de marionnettes qui revivifie, avec 20 marionnettes, les plus belles soirées de la diva Oum Kalsoum. Le spectacle animé par le marionnettiste Mohamed Bakkar, fait vivre le spectateur dans les inoubliables prestations scéniques d’Oum Kalsoum en marionnette, seule sur le devant de la scène et accompagnée de son takht.
« Comedy Stuff »
Le 30 mai, à 20h
Saqiet El Sawy. Rue 26 juillet, Zamalek.
« Comedy Stuff » est une troupe qui propose à ses fans une soirée de « stand up comedy ». Il s’agit de sketches et d’histoires drôles à base de situations quotidiennes, qui mettent souvent en scène des moments prétendument vécus.
Colloque.
« Al-Rihani l’américain et le français, Citation et Comédie ».
Le 30 mai, à 19h
Dar Al Maraya de la cuture et des arts. 23 abdel kahleq sarwat, centre ville.
« Al-Rihani l’américain et le français, Adaptation et Comédie », est le titre d’un colloque animé par l’écrivain Walid Al-Khachab. Grand acteur et metteur en scène iconique égyptien, Al-Rihani est réputé pour ses rôles dans les comédies, évoquant différents types de la société quotidienne égyptienne, dont le fameux personnage « Kesh Kesh Bey » qu’il l’incarne dans un de ses films, dans les années 1931.
Ballet :
« Carmen »
Les 30 et 31 mai, à 20h30
Grande salle de l’Opéra du Caire. Guézira.
La troupe de l’Opéra du Caire présente l’opéra « Carmen ». Parmi les cigarières de Séville, Carmen la bohémienne est la plus séduisante et la plus fantasque. Appréhendée pour avoir agressé une camarade, elle subjugue le brigadier Don José qui la laisse s’échapper. Pour elle, il perd son grade puis déserte, embrassant dès lors la vie aventureuse des contrebandiers. « Carmen » est un opéra comique en quatre actes de Georges Bizet, sur un livret de Henri Meihac et Ludovic Halévy. L’œuvre est une adaptation de la nouvelle Carmen de Prosper Mérimée que l’on peut rapprocher de l’orientalisme en ce qu'elle se déroule dans une Espagne imaginaire.
Cinéma.
« Revoir Paris »
Le 27 mai, à 19h
Institut Français d’Egypte. 1, rue Madrasset Al Houqouq, Mounira.
Le Cinéma de l’IFE, antenne Mounira, met à l’honneur le festival de Cannes, en choisissant de projeter le film « Revoir Paris », présenté lors de la Quinzaine des Cinéastes en 2022. Les événements se déroulent à Paris. Mia est prise dans un attentat dans une brasserie. Trois mois plus tard, alors qu’elle n’a toujours pas réussi à reprendre le cours de sa vie et qu’elle ne se rappelle de l’évènement que par bribes, Mia décide d’enquêter dans sa mémoire pour retrouver le chemin d’un bonheur possible.
Films de l’Union Européenne
Jusqu’au 30 mai
Dans plusieurs espaces culturels à Alexandrie, dont la Bibliothèque d’Alexandrie, l’Institut Goethe, l’Institut Cervantes, l’Institut Français, la Fondation Hellénique pour la culture, le centre culturel Jésuite.
Le festival des Films de l’Union Européenne offre à son public, un large éventail de films. Programme détaillé sur la page facebook « EU Film Screenings in Alexandria ».
« Madrasset Al Zakera »
Le 31 mai, à 18h
Monastère Mar Mina, Manhry. Abou Qorqas, Minya.
Le centre « Kimi » des études coptes et historiques organise une soirée projection du documentaire « Madrasset Al-Zakéra » (l’école de la mémoire), de la réalisatrice et plasticienne Nancy Kamal. Il s’agit d’un film qui documente l’art des hymnes coptes. Projeté en première mondiale le 4 novembre 2023, au Festival WØD-Weinberg, à Salzbourg, « Madrasset Al-Zakéra » traite de l’apprentissage des chants liturgiques coptes conservés par l’Eglise orthodoxe depuis 2 000 ans. Des chants qui ont survécu de génération en génération, notamment par le biais de la transmission orale.
« Arthur et les Minimoys »
Le 31 mai, à 14h
Institut Français d’Egypte. 5, rue Chafiq Al-Dib, Ard Al- Golf, Héliopolis.
Le ciné-club Junior de l’IFE, antenne Héliopolis, projettera le film « Arthur et les Minimoys », de Luc Besson. Comme tous les enfants de son âge, Arthur est fasciné par les histoires que lui raconte sa grand-mère pour l’endormir. Les rêves d’Arthur, sont peuplés de tribus africaines et d’inventions incroyables, tirées d’un vieux grimoire, souvenir de son grand-père mystérieusement disparu depuis quatre ans. Et si toutes ces histoires étaient vraies ? Et si un trésor était véritablement caché dans le jardin de la maison ? Et si les Minimoys, ces adorables petites créatures dessinées par son grand-père, existaient en chair et en os ?
« IF Amis Imaginaires » dans les salles du cinéma.
« IF Amis Imaginaires », un film du réalisateur John Krasinski. Bé visite sa grande mère à New York, alors que son père s’apprête à subir une opération au cœur. Ayant perdu sa maman, alors qu’elle était petite, Bé a grandi très vite et ne se considère plus comme une enfant depuis longtemps. Un soir, elle aperçoit une créature en rentrant chez elle. C’est Cal, un humain qui dit veiller sur des amis imaginaires vieillissants et abandonnés par leurs enfants désormais devenus adultes. Bé tentera de retrouver les héritiers de ces amis imaginaires.
« Sting »
Dans les salles du cinéma.
« Sting » est un film d’épouvante et d’horreur de Kiah Roache-Turner. Une enfant de 12 adopte une petite araignée. L'animal grandit de façon disproportionnée, tout comme son appétit pour le sang frais.
« Benadar Zoroufaq »
Dans les salles du cinéma.
Les événements du film égyptien « Benqadar Zoroufaq » (nous comprenons votre situation) du réalisateur Ayman Makram, avec les comédiens Ahmed Al-Fichawi, May Sélim, Nesrine Tachef et bien d’autres, se déroule dans un contexte de comédie et de romance. Hassan et Malak, les protagonistes du film, vivent dans un quartier pauvre dont les habitants se nourrissent de cuisses de poulet. Le film aborde d’une manière sarcastique la question de la hausse des prix, du monopole, de l'avidité des commerçants et des difficultés de vie qui en résultent.
Exposition.
« Death Bloom : Erased Chlorophyllic Memory »
Du 26 mai au 12 juin, vernissage à 19h
Institut Français d’Egypte. 1, rue Madrasset Al Houqouq, Mounira.
« Death Bloom : Erased Chlorophyllic Memory », est le titre de l’exposition de l’artiste plasticienne Omnia Sabry. Et ce, dans le cadre du programme « SABBART » d’EUNIC Egypte. L’exposition étudie l’avenir « incertain » du jardin historique d’Orman au Caire, « qui risque d’être effacé, en raison de plans de développement imminents ». L’artiste reconstruit symboliquement le jardin Orman à l’aide de films, de photographies, de presses à fleurs, de matériaux d’archives et d’un leporello (livre accordéon) fabriqué.
Lien court: