Lundi, 07 octobre 2024
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A ne pas rater : Hani Shaker et Ali El Haggar à l'Opéra du Caire, le film égyptien El Serb dans les salles de cinéma

Névine Lameï, Samedi, 27 avril 2024

Du 28 avril au 4 mai, spectacles de danse, soirées musicales, expositions d'arts plastiques et films, des manifestations culturelles pour tous les goûts à découvrir en Egypte.

A ne pas rater

Ali El Haggar


Le 28 avril, à 20h
Grande salle de l’Opéra du Caire. Guézira.

Dans le cadre de la série des soirées « 100 ans de chant », le chanteur Ali El-Haggar interprétera un ensemble de ses plus belles chansons, notamment celles de génériques de feuilletons égyptiens mémorables. Tout au long de sa carrière musicale, signant une vingtaine d’albums, El Haggar, surnommé « la voix d’or » de l’Egypte, a contribué avec de grands noms dans le domaine de la musique et du chant, dont les paroliers égyptiens Salah Jahin, Abdel-Rahman Al-Abnoudy, Sayed Hegab, Bahaa Jahine, ainsi qu’avec les compositeurs Baligh Hamdi, Sayed Mekkawi, Omar Khairat, Fathy Salama et bien d’autres.

 

Hani Shaker


Le 29 avril, à 20h
Grande salle de l’Opéra du Caire. Guézira.

Plus qu'un chanteur à la voix envoûtante, Hani Shaker, surnommé « le prince du chant arabe », est le chanteur de l’époque révolue des romances. Reconnu pour ses prouesses quand il s'agit de paroles et de composition, Shaker se dote d'un style particulier en chant, mêlant musique traditionnelle et moderne, la notion de « tarab » aux textes « langoureux ». Et ce, tout en restant ainsi fidèle et indémodable à ce qui a fait de lui l'un des plus grands noms de la chanson arabe. Shaker s’inscrit sans exagération dans la modernité avec ses rythmes et ses phrases musicales « allégées ». Shaker a travaillé avec nombre de célébrités, telles que Mohamed Sultan, Sami El-Hefnawi, Salah El Sharnoubi, Yehia El Mougi, Elias El-Rahbani et d'autres. Nombreuses sont ses chansons à succès qui parlent d’amour, celles produites durant les années 1970, 80 et 90. Au programme de la soirée, citons « Siboni Aheb », « Kida Bardo Ya Amar », « Lao Yaeni », « Nesyanak Saab », « Mat Hadidish », « Albi Malou », etc.

 

Marwa Nagy


Le 2 mai, à 20h
Grande salle de l’Opéra du Caire. Guézira.

Chanteuse d’opéra, Marwa Nagy s’est démarquée lors de la version arabe de l’émission « The Voice ». Elle a représenté l’Egypte dans de nombreux festivals arabes et internationaux et a remporté plusieurs distinctions. Avec sa voix puissante et ses prestations scéniques remarquées pour ses capacités d’improvisation et d’interaction avec son public, Nagy excelle dans les chansons d’Oum Kolsoum, notamment dans « Enta Omry » (t’es ma vie). Cette dernière sera présentée à la soirée de Nagy à l’Opéra du Caire parmi une sélection de ses autres chansons les plus connues, dont « Habet Men Albi » (j'ai aimé de mon cœur), « Alf Leila » (mille nuits), « Sahar Al Layali » (nuits blanches).

 

Metro Boomin


Les 29 et 30 avril, à 20h
Kundalini Grand Pyramids. Guiza.

Metro Boomin, de son vrai nom Leland Tyler Wayne, né le à Saint-Louis, dans le Missouri, est un producteur et disc-jockey américain (DJ). Très tôt repéré par des grands noms de la scène hip-hop américaine, il commence à placer ses premières instrumentales auprès de rappeurs reconnus d'Atlanta, comme Future ou Young Thug. En 2016, Boomin produit la mixtape « Savage Mode », en collaboration avec le rappeur britannique 21 Savage, de son vrai nom Shéyaa Bin Abraham-Joseph. Ce projet reçoit un accueil très encourageant et permet au producteur de se faire connaître auprès du grand public.

 

Moustafa Amar


Le 26 avril, à 21h
Cairo Jazz Club (CJC 610). Al-Guézira Plaza. Sheikh Zayed.

La pop star égyptienne du chant Moustafa Amar interprétera pour ses fans les chansons phares de ses albums qui ont reconnu un grand succès. A savoir la première chanson de Amr était « Wala Yabou Khad Gameel », sortie sur un album collectif. Vient après, en 1990, un premier album solo que Amar intitule « Wassaf ». En 1992-1993, le chanteur sort un deuxième album, au titre de « Layaleki ». C’est un de ses albums le plus vendu.  Parmi les grandes chansons qui prendront part à la soirée, du fait de marquer les esprits et de toucher les cœurs de l’auditeur : « Eftekerny », « El Leila Doub », « Aysheen », « Habeeb Hayati », « Monaya », « Leesa Habayeb » et bien d’autres.

 

Abdel-Basset Hamouda


Le 27 avril, à 20h
Sakiet El Sawy. Rue 26 juillet, Zamalek.

L'un des chanteurs de la musique chaabi (populaire égyptienne), Abdel-Basset Hamouda a fréquemment collaboré avec des artistes pop. Avec sa voix profonde et résonnante, il interprétera certaines de ses anciennes chansons, celles surmontées d’un chagrin d’amour. A savoir « Ana Mesh Arefny » ( je ne me reconnais pas ), « El-Gaw Hady » (atmosphère calme), « Kollak Agebny » ( j'aime tout de toi ), « Ediny Albak » (donne-moi ton cœur ), etc.

 

Amr Selim


Le 27 avril, 20h
Petite salle de l’Opéra du Caire, Guézira.

Le pianiste Amr Selim est connu par ses interprétations qui jouent de la musique classique, en plus du répertoire arabe. Amr a préparé un riche programme artistique comprenant un nombre d'œuvres de musique arabe réarrangées pour piano, celles des grands compositeurs égyptiens et arabes.

 

« Tamsin Elliot &Tarek Elazhary et « Al Dor El Awal »


Le 27 avril, à 21h
Cairo Jazz Club. 197 a, rue 26 juillet, Agouza.

La musique de Tamsin Elliot et Tarek Elazharym est un kaléidoscope de cultures aux riches traditions musicales. Les sons musicaux de tous les continents. Les mélodies d'inspiration folk de Tamsin, enracinées dans les îles britanniques, se jouent avec Elazhary, à l’exploration de l'héritage musical du Moyen-Orient. Les musiciens jouent des instruments divers dont la guimbarde, l'accordéon, les sifflets et l’oud. A la même soirée se produit le groupe musical bien-aimé par le jeune auditeur, à savoir « El Dor El Awal ».  Ce dernier a vu le jour lorsqu’un groupe de sept musiciens talentueux s’est réuni et a commencé à s’entraîner pendant six mois consécutifs au « premier étage » d’un immeuble du centre du Caire. C’est ainsi que le nom du groupe est né. La musique de « El Dor El Awal » combine la musique jazz et la musique latine avec l’orientale, jouée à la flûte et au saxophone. C’est le cas de sa chanson phare « Qarar Izala » (permis de démolir).

Danse Salsa


Le 29 avril, à 21h
Cairo Jazz Club (CJC 610). Al-Guézira Plaza. Sheikh Zayed.

Le CJC 610 propose pour tout amateur de la danse à deux, la salsa, les figures de base en couple de cette danse. La salsa, qui est un mot espagnol qui signifie « sauce » et, au sens figuré, charme, piquant. Il désigne à la fois un genre musical et une danse de couple ayant des racines cubaines. Cette musique de danse au tempo vif est popularisée dans le monde entier.

« WKND CMDY, Funny &Furious »


Le 30 avril, à 21h
Cairo Jazz Club (CJC 610). Al-Guézira Plaza. Sheikh Zayed.

Sans décors ni accessoires, le groupe « WKND CMDY, Funny &Furious » promet de briser le « quatrième mur » avec une soirée de « stand up comedy ». Et ce, en prenant le spectateur à témoin des histoires qui lui sont arrivées. Il s’agit de sketches et d’histoires drôles à base de situations quotidiennes, qui mettent souvent en scène des moments prétendument vécus. Rendez-vous avec les jeunes humoristes Amr Sokkar, Alaa ElSheikh, Dawood, Ahmed Hassan et Kamatcho.

La Geste hilalienne


Le 1er mai, à 18h
Saqiet El Sawy. Rue 26 juillet, Zamalek.

Préparez-vous à une soirée différente, avec des histoires épiques de la Geste hilalienne, ou la « Sira », en arabe. Des histoires épiques animées et narrées par le conteur mythique Mohamed Kassab. Ce dernier sera accompagné de son groupe, « Qandil Béni Hilal ». Aux airs de la flûte orientale, le spectateur est invité à suivre, dans une atmosphère féerique, l’une des plus belles épopées arabes, avec notamment les exploits d’Abou-Zeid Al-Hilali. Mohamed Kassab est capable de captiver son public, avec son rare talent de raconter les anciens textes épiques, sans interruption. A savoir que «La Geste hilalienne » est un très ancien poème de tradition orale qui raconte l'histoire de la tribu de bédouins Bani Hilal et sa migration, au 10ème siècle, depuis la péninsule d'Arabie jusqu'en Afrique du Nord.

Théâtre
« Oum Kalsoum est de retour »


Le 2 mai, à 18h
Saqiet El Sawy. Rue 26 juillet, Zamalek.

Oum Kalsoum est de retour, un spectacle de marionnettes qui revivifie à sa manière, avec 20 marionnettes, le plus beau temps des soirées de la diva Oum Kalsoum, accompagnée de son takht (ensemble musical). Le spectacle est animé par le marionnettiste Mohamed Bakkar. Le spectacle de marionnettes fait vivre le spectateur dans les inoubliables prestations scéniques de Oum Kalsoum seule sur le devant de la scène et accompagnée de son takht.

Colloque
« Ici la Palestine »


Les 27 et 28 avril, de 12h à 21h
Institut Français d’Egypte. 1, rue Madrasset Al-Hoqouq Al-Frinseya, Mounira.

Plongez dans la diversité de l’expression artistique palestinienne avec « Ici, la Palestine ». Il s’agit d’un événement « vibrant », sur deux jours, organisé par l’IFE, en collaboration avec l’ambassade de France et l’ambassade de Palestine en Egypte. Au programme : un concert mémorable, des ateliers pluridisciplinaires, des performances passionnantes, des sessions de danse et des expositions inédites.

Cinéma
« El Serb »


A partir du 1er mai, dans toutes les salles du cinéma en Egypte.
« El Serb » (l'essaim), du réalisateur Nader Galal, avec Ahmed Al-Saqa, Diab, Karim Fahmy, Asser Yassine, Chérif Mounir et bien d’autres, est un film basé sur une histoire vraie, voire sur l'opération militaire menée par la force aérienne égyptienne sur des sites appartenant à l'organisation de l’Etat islamique « Daech », en Libye. Le film est produit par « Synergy Art Production Company ». 

Festival du court métrage d'Alexandrie


Jusqu'au 30 avril
Bibliothèque d’Alexandrie. Al-Chatbi

Le Festival du court métrage d'Alexandrie, dans sa 10e édition (ASFF), est axé sur les courts métrages de plusieurs continents. L'ASFF comprend des compétitions de films égyptiens et arabes de fiction, de documentaires, d'animation et d'étudiants.

« Civil War »


Dans les salles de cinéma.
« Civil War », ou Guerre civile, est un film d'action dystopique qui dépeint la descente de l'Amérique dans un violent conflit intérieur. Un groupe de journalistes intégrés à l'armée tente d'atteindre de toute urgence Washington D.C, avant que des groupes rebelles n'attaquent la Maison Blanche. Le film est écrit et réalisé par Alex Garland, avec Wagner Moura et Kristen Dunst.

« Boy Kills World »


Dans les salles de cinéma.
Boy est un sourd-muet à l'imagination débordante. Lorsque sa famille est assassinée, il s'échappe dans la jungle et est entraîné par un mystérieux chaman à réprimer son imagination enfantine et à devenir plutôt un instrument de la mort. Réalisé par Moritz Mohr, « Boy Kills World » (un garçon tue le monde) est avec Jessica Rothe, Bill Skarsgard et Famke Janssen, entre autres.

Exposition
« Photo Kegham of Gaza: Unboxing »


Du 26 avril au 12 mai, vernissage à 18h
Institut Français d’Egypte. 1, rue Madrasset Al-Hoqouq Al-Frinséya, Mounira.

Découvrez l’exposition intitulée « Photo Kegham of Gaza : Unboxing », méticuleusement conçue et organisée par Kegham Djeghalian Jr. Ce dernier discute de l’importance de l’héritage de son grand-père. La recherche de Kegham Jr est axée sur l’exploration de «Kegham of Gaza » – la personne, le photographe et son héritage – Par ce biais, il est confronté à une lecture non linéaire des histoires potentielles de Gaza. Les notions de ruptures, d’histoires perturbées et d'archives non fabriquées ». Le tout marque l’approche de Kegham Jr dans son engagement avec la fraction survivante des archives ; un concept qu’il négocie comme étant crucial pour tenter de démystifier Gaza : la terre, la population, la mémoire et les histoires subjectives qui ont existé.

Ahmed Nawar


A partir du 28 avril
Galerie Yassine. 159, immeubles Behler de la rue 26 juillet, Zamalek.

Le grand artiste plasticien Ahmed Nawar expose sous le titre « The Flag » (le drapeau). Sa nouvelle exposition à la galerie « Yassine », accentuée par le drapeau de la victoire du 6 Octobre 1973, est marquée tout d’abord par son expérience d'ancien combattant qui a participé à la guerre d’usure entre 1968 et 1970. Il a fait la guerre et cela fait des années qu’il cherche la paix à travers son travail d’artiste.

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