Musique :
Manal Mohieddine
Le 24 mars, à 21h
Qobbet Al-Ghouri. Rue Al-Darb Al-Ahmar, Al-Azhar.
La grande harpiste égyptienne Manal Mohieddine est la première à lancer un ensemble pour harpes en Egypte. C’est l’ensemble féminin « Banat Al-Nil » (les filles du Nil), créé en 2003. Aujourd’hui, le nombre de ses musiciennes ne cesse de s’accroître. La soliste, qui a contribué sans aucun doute à l’effervescence de la harpe en Egypte, s’engage dans tous ses concerts à promouvoir la harpe, lui prêtant des touches singulières, parfois orientales et modernes.
Tambours nubiens
Le 24 mars, à 21h30
Bibliothèque d’Alexandrie. Al-Chatbi.
La troupe des tambours nubiens est créée en 1990 par Intissar Abdel-Fattah. Les « dofouf » ou (tambours) donnent la tonalité majeure à cette troupe formée de musiciens nubiens. Avec eux, l’auditeur est invité à entendre des rythmes folkloriques divers et partager en même temps des moments de joie et de tristesse. Une manière de restaurer la musique originale de la Nubie, dans un dialogue entre les différents tambourins de la région.
Guignols et ombres chinoises
Le 29 mars, à 21h
Maison Al-Séhimi. Rue Al-Darb Al-Asfar, de la rue Al-Moez.
Réhabiliter le théâtre pour enfants. C’est ce que propose la Maison Al-Séhimi, avec un spectacle de guignols et d’ombres chinoises. Ces deux arts ancestraux constituent en fait l’une des sources importantes de la culture égyptienne.
Saad Al-Oud
Le 25 mars, à 21h
Room Art Space. The Spot Mall. Le Nouveau Caire.
Le 27 mars à 21h
Théâtre ouvert de l’Opéra du Caire, Guézira.
Le jeune luthiste égyptien Saad Al-Oud en mission : promouvoir et revivifier le patrimoine musical classique arabe auprès des jeunes. Son luth, joué de manière simple et narrative, s’inscrit dans une sorte d’une musique « fusionnelle », voire une musique de foisonnement et de déferlement de plusieurs genres musicaux provenant de cultures différentes : hip-hop, jazz, blues, rap, house, techno, rock … D’ailleurs, Saad aime créer un public au-delà des frontières, en lui jouant les plus belles compositions et chansons de Mohamad Abdel-Wahab, Baligh Hamdi, Abdel-Halim Hafez, Sayed Mekkawi, Mohamad Fawzi, Mohamad Abdel-Motteleb ...
« Samae »
Le 25 mars, à 21h30
Bibliothèque d’Alexandrie. Al-Chatbi.
La troupe « Samae » (à l’écoute) du chant soufi et de la musique spirituelle, créée en 2007 par Intissar Abdel-Fattah, incluant la danse tournoyante des derviches tourneurs, fait un show spectaculaire. Dans un métissage culturel délivrant un message d’amour et de tolérance, la troupe chante l’amour divin, présente le chant religieux, des chants liturgiques coptes, des « mowachahat » égyptiennes et andalouses, des poésies soufies ...
Ali Al-Helbawi
Le 26 mars, à 21h
Centre culturel Jésuite. 15, rue Mahrani, Faggalah.
Le chanteur soufi Ali Al-Helbawi est un artiste universel dont la musique mêle, dans un beau tissage culturel, chant religieux, musique arabe, musique occidentale classique/moderne et cantiques coptes.
Maged Sorour
Le 26 mars à 21h
Théatre en plein air d’Al-Hanaguer
Maged Sorour est un joueur de « qanoun » (instrument polyphonique de la musique orientale) et fondateur de l'ensemble « Maged Sorour pour la musique arabe » qu’il a créé en 2008. Sorour rejoint l'ensemble « Al-Massiya » en 1988 et se produit ensuite avec des chanteurs arabes de renom, dont Nagat Al-Saghira, Warda Al-Jazairia, Wadie El-Safi, Mohammed Abdou, Kadhim Al-Sahir … Tout au long de sa carrière, il a revisité sur son qanoun et à sa manière de nouveaux enregistrements, des compositions de Mohammed Abdel-Wahab, Baligh Hamdi, Mohamed El-Mougy, Kamal Al-Tawil, Sayed Mekawy ... En outre, Sorour a également enregistré des bandes sonores avec les compositeurs Michel Al-Masri, Yasser Abdel-Rahman, Ammar El-Shaeri, entre autres. Sorour possède un riche répertoire musical qui prendra part à la soirée.
La « Tannoura »
Le 26 mars, à 21h
Ewart Hall. Université Américaine du Caire. Place Tahrir.
Le 27 mars, à 21h
Qobbet Al-Ghouri. Rue Al-Darb Al-Ahmar, Al-Azhar.
Avec ses derviches tourneurs, la « Tannoura » peut être décrite comme une partie importante du soufisme, connu pour son mysticisme et son mode de culte spirituel. Il s’agit d’un acte physique de méditation où les soufis tournent jusqu’à ce qu’ils atteignent un niveau d’extase religieuse.
La Geste hilalienne
Les 26 et 27 mars, à 21h
Maison Al-Séhemi. Rue Al-Darb Al-Asfar, de la rue Al-Moez.
Préparez-vous à une soirée différente animée par des histoires épiques de La Geste hilalienne, qui est un très ancien poème de tradition orale racontant l'histoire de la tribu de bédouins Béni Hilal et sa migration, au 10ème siècle, depuis la péninsule d'Arabie jusqu'en Afrique du Nord. Au rythme de la flûte orientale, le spectateur est invité à suivre dans une atmosphère féerique, avec notamment les exploits d’Abou-Zeid Al-Hilali contés par le mythique Ezzat Al-Qorachi.
Soirée karaoké
Le 26 mars, à 21h
Room Art Space. 10, rue Etihad Al-Mohamine, Garden City.
Le 27 mars, à 21h
Room Art Space. The Spot Mall. Le Nouveau Caire.
Voici des micros de karaoké adaptés à l’appareil de lecture. Une sono de qualité. Un projecteur et un écran, c’est tout ce qu’il en faut pour une soirée karaoké.
« Al-Hadra »
Le 27 mars à 21h
Théâtre en plein air d’Al-Hanaguer. Guézira.
Les membres de la troupe égyptienne « Al-Hadra » (assemblée de fidèles dans les rites soufis) se réunissent autour du « zikr », qui est le rituel collectif de la scansion répétitive du nom de Dieu sur un ostinato progressant par degrés. La transe collective d’« Al-Hadra » est pratiquée avec instruments et d’autres avec claquements de mains ou de doigts.
Maii Waleed
Le 28 mars, à 21h
Institut Français d’Egypte. Antenne Mounira. 1, rue Madrasset Al-Hoqouq Al-Frinsiya, Mounira.
Autrice-compositrice-interprète égyptienne, Maii Waleed est née à Alexandrie en 1988. Elle est pianiste et guitariste. Son premier album est sorti en mai 2013. Beaucoup de ses chansons se concentrent sur les thèmes de l’amour et de l’identité.
Yassin Al-Tohami
Le 28 mars à 21h
Théâtre ouvert de l’Opéra du Caire, Guézira.
Avec son ensemble, le cheikh Yassin Al-Tohami, vêtu d’une djellaba noire et d’un turban blanc, présentera une sélection de son répertoire classique qui combine des chants et des poèmes soufis traditionnels mémorisés. La voix d’Al-Tohami suscite de vraies transes. Né à Assiout, ce chantre, qui a étudié dans les écoles d'Al-Azhar, se produit d’habitude dans les grands « mouleds » (fête populaire célébrant un saint), ce qui fait accroître le nombre de ses fans. Al-Tohami invite son auditeur à vivre des moments d’extase, un ravissement de l’esprit qui passe par une contemplation intense.
Mona Wassef
Le 28 mars, à 21h
Palais d'Al-Amir Taz. 17, rue Al-Soyoufiya, Al-Khalifa.
La harpiste Mona Wassef est professeure au Conservatoire du Caire et fondatrice en 2013 de la troupe « Gawla Maa Al-Harpe » (tournée avec la harpe). Disciple de la grande harpiste Samira Michel, Wassef varie à son tour les tons de la harpe, en la mêlant à des airs celtiques et à d’autres plus contemporains. Et ce, en jouant de la musique zen aux effets thérapeutiques.
Troupe « Mallawy »
Le 28 mars, à 20h30
Théâtre du centre jésuite, Minya.
La troupe de « Mallawy », originaire de Haute-Egypte, est connue par ses spectacles de danse du bâton appelée « tahtib ». C’est un art « martial » inventé et codifié pour exercer au combat les soldats royaux de l’Egypte ancienne. Au fil des siècles, les paysans et les bergers s’approprient cette pratique militaire pour la transformer en jeu de défis et en activité festive, accompagnée de danses et de musique traditionnelle, dans les villages de la vallée du Nil.
Nesma Abdel-Aziz
Le 29 mars à 21h
Théâtre ouvert de l’Opéra du Caire, Guézira.
Très dynamique et très vivante dans son jeu sur le marimba et le xylophone, Nesma Abdel-Aziz a choisi de jouer de la musique orientale pour satisfaire le goût du public de l’Opéra du Caire au mois du Ramadan. A savoir que Nesma a débuté sa carrière en 2001 lorsqu'elle s'est produite avec le célèbre musicien et compositeur Omar Khairat, ainsi qu’avec la troupe du guitariste Yéhia Ghannam. Elle a ensuite créé son propre groupe. Rendez-vous avec une soirée rythmique légère.
Michael Onsy
Le 30 mars, à 21h
La Maison de luth arabe, Al-Darb Al-Ahmar, Al-Azhar.
Le luthiste et compositeur égyptien Michael Onsy est connu pour sa musique au parfum relaxant. Une musique définie d’« émotionnelle » et de « fusionnelle » explorant la condition humaine dans tous ses états d’âme. Et ce, à travers son projet musical intitulé « Halet Oud » (état d’un luth) qu’il a créé en 2019.
« Sout Al-Assema »
Le 30 mars, à 21h
Théâtre ouvert de l’Opéra du Caire, Guézira.
Chanter et jouer des monologues humoristiques tirés du bon vieux temps du cinéma égyptien. C’est ce qui définit la jeune troupe « Studio Al-Assema » (studio de la capitale). Elle a choisi de ressusciter le chant des monologues originaux et créatifs en interprétant une sélection des plus belles chansons satiriques qui ont marqué l’histoire du cinéma égyptien et ses films en noir et blanc. Et ce, à partir des années 1930 où cet art était en pleine effervescence. « Studio Al-Assema » est une troupe juvénile formée de 60 étoiles montantes, entre étudiants et nouveaux diplômés de la faculté de pédagogie musicale de l’Université de Hélouan.
« Flamenca »
Le 30 mars, à 21h
Room Art Space. 10, rue Ettihad Al-Mohamine, Garden City.
« Flamenca » est un groupe musical fondé en 2001 par le musicien et guitariste égyptien Wael Khadr. Et ce, dans le but de présenter un projet musical instrumental axé sur la fusion entre la musique espagnole et la musique orientale.
Dina et Ghassan Al-Youssef
Le 30 mars, à 21h
Palais d'Al-Amir Taz. 17, rue Al-Soyouyfiya, Al-Khalifa.
Le couple marié Ghassan Al-Youssef (Syrie) et Dina Abdel-Hamid (Egypte) joue avec magie sur le même « oud » qui les unit. Ce grand amour et cette harmonie spirituelle entre eux se reflètent admirablement sur scène. Les pièces musicales du duo sont composées par Ghassan Al-Youssef qui a commencé à jouer au « oud » à l’âge de neuf ans. Jouer ensemble leurs propres créations, mais aussi celles d’Oum Kalsoum, de Farid Al-Attrach et bien d’autres. C’est leur manière à satisfaire tous les goûts.
Théâtre :
« Al-Khatba »
Le 24 mars, à 21h
Room Art Space. The Spot Mall. Le Nouveau Caire.
« Al-Khatba » est un spectacle interactif qui requiert la participation du public, à qui il est demandé d'agir pour la bonne continuité du show. Sur scène, les artistes vont, tout au long du spectacle, demander au public de répondre à des questions, de monter sur scène, de manipuler des objets, voire de décider de la suite à donner à l'histoire. Les artistes ne sont plus seuls, les spectateurs ont leur mot à dire !
« Bahgaga »
Le 29 mars, à 21h
Mall City Center Almaza, Héliopolis.
Fondé par le compositeur égyptien Ayman Helmy en 2015, le groupe « Bahgaga » (joie de vivre) fusionne chansons et monologues, présentés de manière humoristique. Les chansons de « Bahgaga » expriment la volonté du groupe de militer autrement, de réclamer des droits féminins, de refouler des émotions … Et ce, à travers la musique et le chant. « Bahgaga » se compose de sept instrumentistes et de cinq chanteuses.
« Kayf Badaat Al Bakasa »
Les 28, 29 et 30 mars, à 21h30
Théâtre Rawabet. 3, rue Hussein Pacha Al-Meemari, centre-ville.
Préparez-vous à vivre une expérience hilarante et stimulante au théâtre Rawabet avec le spectacle intitulé « Kayf Badaat Al Bakasa ». C’est l’histoire de deux personnages : la chercheuse en sciences sociales et son sujet. Ce spectacle unique explorera le concept d’« Al Bakasa » (un jeu de groupe adapté à tout rassemblement) d'une manière sociale, comique et très divertissante qui ne manquera pas de laisser le spectateur bouche bée !
Exposition :
« Wasla »
Jusqu’au 9 avril, de 11h à 15h et de 20h à 23h
Galerie Ubuntu. 20, rue Hassan Sabri, Zamalek.
« Wasla » (connexion) est le titre d’une exposition collective à laquelle participent les artistes plasticiens Reem Aljeally, Alaa Abdel-Rahman, Abdulqader Bakhit, Sherry Ehab, Maha Massoud et Rania Khallaf. Le corps dans tous ses états est à la tête des peintures exposées. Un corps admirablement accentué dans les peintures de Rania Khallaf. Cette dernière participe avec une série intitulé « The Wall » (le mur). Une série qui invite à contempler la relation de l’homme avec « les murs » au temps du confinement. Formés de couches pâteuses accumulées et superposées, les murs dans les peintures de Khallaf représentent les intérieurs de ses protagonistes -le plus souvent des femmes- leurs ressentis, leurs désirs, leurs rêves, leurs peines … Et ce, dans leurs relations avec le monde extérieur.
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