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A ne pas rater : Dina El Wedidi au théâtre ouvert de l’Opéra du Caire, Al-Touni et Al-Tohami au Palais d'Al-Emir Taz

Névine Lameï , Samedi, 16 mars 2024

Du 17 au 23 mars, spectacles de danse, soirées musicales, expositions d'arts plastiques et films, des manifestations culturelles pour tous les goûts à découvrir au Caire et à Alexandrie.

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Musique:

Troupe « Samae »

Le 17 mars, à 21h

Qobbet Al-Ghouri, Rue Al-Darb Al-Ahmar, Al-Azhar.

La troupe « Samae » (à l’écoute) du chant soufi et de la musique spirituelle, créée en 2007 par Intissar Abdel-Fattah, inclut de la danse de derviches tourneurs qui font du spectacle de « Samae » un show spectaculaire. La troupe chante l’amour divin, chant religieux et soufi, des chants liturgiques coptes, des mowachahat égyptiennes et andalouses, des poésies soufies (Ibn Al-Farid, Ibn Al-Arabi, Taha Al-Fachni, Mohamad Omrane, Al-Toukhi, Al-Naqchabandi). Ce métissage culturel n’est pas en effet loin de la troupe « Samae » qui a toujours développé son image de nation musulmane « moderne et tolérante », grâce aux valeurs universelles du soufisme, lequel constitue une partie importante du patrimoine musical.

Abo Sahar

Le 17 mars, à 21h

Institut Français d’Egypte. Antenne Mounira. 1, rue Madrasset Al-Hoqouq Al-Frinséya, Mounira.

Abo Sahar est un artiste de Haute-Egypte, qui mélange musique authentique et contemporaine. Il vous fera danser sur les rythmes de la musique égyptienne originale.

Chant religieux

Le 17 mars, à 21h

Institut de la musique arabe. Rue Ramsès, centre-ville.

Une soirée de chant religieux promet d’emmener les auditeurs vers un lieu secret plein de spiritualité où tournoient les âmes en quête du divin.

« Ala Ma Tofrag »

Le 17 mars, à 21h

Sakiet El Sawy. Rue 26 Juillet, Zamalek.

La chorale « Ala Ma Tofrag » offre à son auditeur une composition poétique mélodieuse qui tire les paroles de ses chansons du folklore égyptien en le réarrangeant musicalement de manière moderne. D’où des chansons qui offrent une expérience vivante de la culture égyptienne, dans une sorte de fusion passé/présent, entre métaphores et dictons populaires qui se dévoilent tout au long du concert.

« Konafa Band »

Le 17 mars, à 21h

Sakiet El Sawy. Rue 26 Juillet, Zamalek.

Le groupe « Konafa » propose à ses fans une soirée de « stand up comedy ». Sans décors ni accessoires, le groupe promet de briser le « quatrième mur », en prenant le spectateur à témoin des histoires qui lui sont arrivées. Il s’agit de sketches et d’histoires drôles à base de situations quotidiennes, qui mettent souvent en scène des moments prétendument vécus. Rendez-vous avec les jeunes humoristes Nour Ahmed, Mohamed Amgad, Mohamed Halawa, Mahmoud Hassan et Abdoul. 

« Faradis »

Le 18 mars, à 21h

Qobbet Al-Ghouri. Al-Azhar. Al-Darb Al -Ahmar, Al-Azhar.

La troupe « Faradis » (fils de paradis) du chant religieux et soufi pleine de louagnes à Dieu, de supplications (prières) liées à l'art soufi. « Faradis » est connue par sa chanson « Al-Sabaa Wassaya », d’un feuilleton ramadanesque remportant en 2022 un grand succès auprès du spectateur. Cette chanson fera part à la soirée de « Faradis ». Egalement au pragramme : « Hob Al-Hussein » (l’amour de Hussein), « Ya habibi ya Rassoul Allah » (Ô ma bien-aimée, le prophète Mohamad)…

Mahmoud Al-Tohami

Le 18 mars, à 21h

Palais d'Al-Emir Taz. 17, rue Soyouyfiya, Al-Khalifa.

Avec sa troupe d'Al-Inchad Al-Dini (chant religieux), fondée par le chanteur Mahmoud Al-Tohami. Assis sur un banc rustique, cheikh Mahmoud Al-Tohami entonne des chants sacrés en mêlant musique orientale et occidentale dans son école novatrice du Caire où ses élèves viennent apprendre l'art de l'inchad, la psalmodie islamique. Al-Tohami fait répéter des hommes et femmes réunis dans la vaste cour du palais mamelouk de Taz, dont les murs, les piliers et les portes épurées témoignent d'une riche histoire islamique

Ali Al-Helbawi

Le 19 mars, à 21h

Qobbet Al-Ghouri. Al-Azhar. Al-Darb Al-Ahmar, Al-Azhar.

Fidèle à son rendez-vous au mois du Ramadan à Qobbet Al-Ghouri, le chanteur soufi Ali Al-Helbawi est un artiste universel dont la musique mêle, dans un beau tissage culturel, chant religieux, musique arabe, musique occidentale classique/moderne et cantiques coptes.

Amer Al-Touni

Le 19 mars, à 21h

Palais d'Al-Emir Taz. 17, rue Soyouyfiya, Al-Khalifa.

La troupe Al-Mawlawiya des derviches tourneurs de Amer Al-Touni, qui s’inspire de la tradition soufie turque, présente sa propre version de chant et de danse religieux. Au niveau du chant, c’est le mawal, les invocations et les chansons religieuses les plus populaires. Alors qu’au niveau de la musique, les instruments traditionnels de la musique soufie (nay, rebab et tambours de basques) se mêlent à d’autres plus occidentaux (violon, guitare). La troupe gagne ainsi un air contemporain. Au programme, un extrait des poèmes des grands maîtres soufis : Jalaleddine Al-Roumi, Ibn Al-Farid, Al-Hallaj et autres. 

 

« Sol band »

Le 19 mars, à 21h

Sakiet El Sawy. Rue 26 Juillet, Zamalek.

Les membres de la troupe « Sol Band » interagissent avec le public dans le rêve d’une vie meilleure. Et ce, grâce à la magie de la musique. « Sol Band » joue des « symphonies d’espoir » en solidarité avec Gaza.

« Al-Tannoura »

Les 20 et 23 mars, à 21h

Qobbet Al-Ghouri. Rue Al-Darb Al-Ahmar, Al-Azhar.

La « Tannoura » peut être décrite comme une représentation évoluée des derviches tourneurs soufis, une partie importante du soufisme, connue pour son mysticisme et son mode de culte spirituel appelé le Samä. Il s’agit d’un acte physique de méditation où les soufis tournent jusqu’à ce qu’ils atteignent un niveau d’extase religieuse.  Rendez-vous avec la troupe « Al-Tannoura ».

« Haraket Nagham »

Le 20 mars, à 21h

Sakiet El Sawy. Rue 26 Juillet, Zamalek.

La troupe « Haraket Nagham » fait partie des groupes musicaux dont le but est le maintien et l’enrichissement du patrimoine artistique musical arabe, via le chant classique arabe. Au fil des années, la troupe a constitué un répertoire varié.

« Bougui et Tamtam »

Le 20 mars, à 21h

Université américaine du Caire, place Tahrir.

« Bougui et Tamtam » est une soirée de chansons nostalgiques qui fait vire l’auditeur dans un temps vintage qui rassemblait les familles égyptiennes devant la télévision suite à la rupture du jeûne. Ce duo emblématique du mois sacré du Ramadan reste dans le cœur des Egyptiens pendant des années après le décès de leur créateur, le metteur en scène et le marionnettiste Mahmoud Rahmi.

« Al-Fachni »

Le 20 mars, à 21h

Maison Al-Séheimi. Rue Al-Darb Al-Asfar, de la rue Al-Moez.

Et le 21 mars, à 21h

Au théâtre ouvert de l’Opéra du Caire, Guézira.

Doté d’une voix extraordinaire, il interprète à merveille les chants issus du folklore et du patrimoine soufis. Waël Al-Fachni s’est fait remarquer chez un grand public, suite au fait de chanter le générique du feuilleton Wahet Al-Ghoroub (l’oasis du coucher). Sa belle voix porte un timbre mélancolique et épique. Dans son concert animé à la maison Al-Séheimi, il interprétera des louanges au prophète Mohamad.

« Al-Hoor »

Le 21 mars, à 21h

Maison Al-Séheeimi. Rue Al-Darb Al-Asfar, de la rue Al-Moez.

Le chant islamique a toujours été un domaine dominé par les hommes. Cependant, un groupe entièrement féminin de chantres islamiques en Egypte remet en question les normes de genre et incite d’autres jeunes femmes à comprendre que le culte et la religion ne devraient pas être liés à l’inégalité entre les sexes.

Hazem Chahine

Le 21 mars, à 20h

Institut Français d’Egypte. 1, rue Madrasset A-Hoqouq Al-Frinséya, Mounira.

Le luthsite et compositeur alexandrin acclamé Hazem Chahine est l'un des artistes indépendants du monde arabe. Hazem Chahine est le fondateur, en 2000, de la troupe d’Eskenderella qui cherche à ressusciter les chansons du cheikh Imam et de Sayed Darwich, aussi bien que les poèmes de Zein Al-Abedine Fouad, Salah Jahine ou Fouad Haddad. Chahine puise dans le patrimoine de ces pionniers et interprète des œuvres proches du peuple. Ses compositions respectent les clés de la musique arabe : les « taqassim » et l’improvisation.

« Al-Hadra »

Le 21 mars, à 21h

Qobbet Al Ghouri. Rue Al-Darb Al-Ahmar, Al-Azhar.

Et le 22 mars, à 21h

Au théâtre ouvert de l’Opéra du Caire. Guézira.

Les membres de la troupe égyptienne « Al-Hadra » (assemblée de fidèles dans les rites soufis) se réunissent autour du zikr, qui est le rituel collectif de la scansion répétitive du nom de Dieu sur un ostinato progressant par degrés. La transe collective d'« Al-Hadra » est pratiquée avec instruments et claquements de mains ou de doigts.

« WTFUN »

Le 22 mars, à 21h

Room Art Space. 10, rue Ittihad Al-Mohamine, Garden City.

« WTFUN » est une soirée de « stand up comedy ». Six humoristes de grand talent vont se passer le micro dans la salle nouvellement aménagée à l’ambiance bien connue de tout comedy show.

Dina El-Wedidi

Le 23 mars, à 21h

Au théâtre ouvert de l’Opéra du Caire, Guézira.

La chanteuse et compositrice Dina El-Wedidi s’est imposée au fil des ans comme l’une des reines de la scène underground égyptienne. Elle a été formée par plusieurs musiciens et hommes de théâtre, tels Hassan El-Geretly, Fathi Salama et Giberto Gil. Elle capte l’attention par sa voix, son physique et l’originalité de son style. Les paroles qu’elle chante font souvent écho des préoccupations quotidiennes, politiques, sociales, humaines ... Et sa musique est une fusion entre musique instrumentale et électronique, un alliage de jazz, de folk et de rythmes orientaux, aux cadences du rebab, de l’arghoul ou du daf, mélangés de manière contemporaine au piano, à l’accordéon, au clavier, à la basse et à la batterie électrique. Parfois, elle puise dans le patrimoine égyptien et les chansons classiques de Sayed Darwich, Sayed Mekkawi, Badriya Al-Sayed, cheikh Imam, Khadra Mohamad Khedr, Gamalat Chiha, Anouar Al-Askari, et surtout La Geste hilalienne …

« Soirée de comédie »

Le 23 mars, à 21h

Room Art Space. 10, rue Ittihad Al-Mohamine, Garden City.

« Ramadan Comedy Night » est une soirée qui a fourni un tremplin aux talents émergents et met en valeur leurs compétences, laissant ainsi le public en ébullition. Une soirée qui témoigne du pouvoir du rire offrant une rampe de lancement aux comédiens prometteurs. 

Mohamed Kassab

Le 23 mars, à 21h

Palais d'Al-Amir Taz. 17, rue Al-Soyouyfiya, Al-Khalifa.

Préparez-vous pour une soirée différente, avec des histoires épiques de La Geste hilalienne, ou la « Sira » en arabe. Des histoires épiques animées et narrées par le conteur mythique Mohamed Kassab. Ce dernier sera accompagné de son groupe « Qandil Béni Hilal ». Au rythme de la flûte orientale, le spectateur est invité à suivre dans une atmosphère féerique l’une des plus belles épopées arabes, avec notamment les exploits d’Abou-Zeid Al-Hilali. Mohamed Kassab est capable de captiver son public, avec son rare talent de raconter les anciens textes épiques, sans interruption. A savoir que La Geste hilalienne est un très ancien poème de tradition orale, qui raconte l'histoire de la tribu de bédouins Béni Hilal et sa migration, au 10ème siècle, depuis la péninsule d'Arabie jusqu'en Afrique du Nord. 

« Al-Khatba »

Le 24 mars, à 21h

Room Art Space. 10, rue Ittithad Al-Mohamine, Garden City.

« Al-Khatba » est un spectacle interactif qui requiert la participation du public, à qui il est demandé d'agir pour la bonne continuité du show. Sur scène, les artistes vont, tout au long du spectacle, demander au public de répondre à des questions, de monter sur scène, de manipuler des objets, voire de décider de la suite à donner à l'histoire. Les artistes ne sont plus seuls, les spectateurs ont leur mot à dire !

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