Musique :
« Layalina ».
Le 10 mars, à 18h
Saqiet El Sawy. Rue 26 juillet, Zamalek.
Avec ses chants soufis et ses « mawals » (forme musicale d’improvisation musicale aux rythmes libres), la jeune troupe « Layalina » offre à son auditeur une composition poétique mélodieuse qui tire les paroles de ses chansons du folklore égyptien en le réarrangeant musicalement de manière moderne. D’où des chansons qui offrent une expérience vivante de la culture égyptienne, dans une sorte de fusion passé/présent, entre métaphores et dictons populaires qui se dévoilent tout au long du concert de « Layalina ». Il s’agit d’une troupe qui aborde des thèmes amoureux se rapprochant des panégyriques religieux de la mystique soufie. Des panégyriques visant la « purification de l'âme », en vue de se rapprocher de Dieu, à travers de longues mélopées lyriques.
« Karaoke Night »
Le 12 mars, à 21h
Room Art Space. 10, rue Al-Mohamine, Garden City.
Fidèles à leur concert mensuel, l’espace Room, siège Garden City, organise des soirées de karaoké. Voici des micros de karaoké adaptés à l’appareil de lecture. Une sono de qualité. Un projecteur et un écran, c’est tout ce qu’il en faut.
« Al-Ekhwa Abu Shaar »
Le 15 mars, à 18h
Saqiet El Sawy. Rue, 26 juillet, Zamalek.
« Al-Ekhwa Abu Shaar » (les frères Abu Shaar) est un groupe syrien de chants religieux, composé de dix membres. Six d’entre eux sont des frères de la famille Abu Shaar, dont le père est le cheikh Mouwafek Abu Shaar Al-Husseini qui était chanteur dans sa jeunesse pour certains des grands savants de Damas. Il était également un spécialiste des mélodies. Le groupe « Al-Ekhwa Abu Shaar » chante des poèmes à l’éloge du Prophète Mohamad.
Michael Onsy
Le 16 mars, à 21h
Room Art Space. 10, rue Al-Mohamine, Garden City.
Une soirée de musique arabe est proposée par le luthiste égyptien Michael Onsy. Il est connu par sa musique au parfum relaxant, jouée dans une gamme d'émotions et d’états d'esprit. La musique de Onsy, née de ses propres compositions, explore la condition humaine dans tous ses états.
Théâtre :
« Giggle Terminal Vol 11 »
Le 10 mars, à 21h
Room Art Space. The Spot Mall. Le nouveau Caire.
Cinq humoristes se produiront au cours de la soirée de comédie « LaughterParty vol 10 ». Une soirée qui a fourni un tremplin aux talents émergents et met en valeur leurs compétences, laissant ainsi le public en ébullition. Une soirée qui témoigne du pouvoir du rire offrant une rampe de lancement aux comédiens prometteurs.
« Stand Up Comedy »
Les 14 et 15 mars, à 21h
Room Art Space. 10, rue Al-Mohamine, Garden City.
Les groupes « Konafa » et « Nabatchiya » proposent à leurs fans une soirée de « stand up comedy ». Sans décors ni accessoires, le groupe promet de briser le « quatrième mur », en prenant le spectateur à témoin des histoires qui lui sont arrivées. Il s’agit de sketches et d’histoires drôles à base de situations quotidiennes, qui mettent souvent en scène des moments prétendument vécus. Rendez-vous avec les jeunes humoistes Nour Ahmed, Mohamed Amgad, Mohamed Halawa, Mahmoud Hassan et Abdoul.
Geste hilalienne.
Le 16 mars, à 21h
Théâtre Rawabet. 5, rue Hussein Pacha Al-Meemari, centre-ville.
Préparez-vous pour une soirée différente, avec des histoires épiques de la Geste hilalienne, ou la « Sira », en arabe. Des histoires épiques animées et narrées par le conteur mythique Mohamed Kassab ce dernier sera accompagné de son groupe « Qandil Béni Hilal ». Au rythm la flûte orientale, le spectateur est invité à suivre dans une atmosphère féerique, l’une des plus belles épopées arabes, avec notamment les exploits d’Abou-Zeid Al-Hilali. Mohamed Kassab est capable de captiver son public, avec son rare talent de raconter les anciens textes épiques, sans interruption. A savoir que La Geste hilalienne est un très ancien poème de tradition orale, qui raconte l'histoire de la tribu de Bédouins Bani Hilal et sa migration, au 10ème siècle, depuis la péninsule d'Arabie jusqu'en Afrique du Nord.
« Mawlay »
Durant le Ramadan.
Palais Abdine. Rue Gomea, place Abdine. Centre-ville
Jardin royaldu Palais Al-Tahra, rue Al Qobba, Héliopolis,
Palais Al-Haramlek, Jardin Montaza, Alexandrie
L’espace « Mawlay » retourne dans trois lieux en Egypte : le palais de Abdine et le palais de Al-Tahra, au Caire, comme au palais de Al-Haramlek à Alexandrie, avec des soirées ramadanesques animées dans une ambiance conviviale, luxuriante et royale. Une invitation à se plonger dans une expérience royale qui mêle l’héritage culturel au religieux tout en faisant écho à l'esprit du Ramadan et à une époque révolue.
TV :
« Ala Amal »
Sur la plateforme Shahid.
« Ala Amal » (à l’espoir en) est un feuilleton libanais diffusé tout au long du mois du mois du Ramadan, avec l'artiste Maguy Bou Ghosn, Mihyar Khaddour, Elsa Zogheib, Badie Abu Chakra. Réalisépar Rami Hanna, le feuilleton soulève des questions audacieuses dont souffrent les femmes dans le monde arabe. Telle que la question de la virginité, les crimes d'honneur, la lutte pour les droits des femmes, à prendre des décisions comme à prouver leur existence. Les événements se dérouleront dans deux différents types de sociétés : la société masculine et la société féminine, question de réflexion à partir de la notion de conscience de soi.
« 2024 »
Sur les chaînes de MBC Group et sur « Shahid ».
Sur sa page Facebook, l'acteur syrien Mohamed Al-Ahmad a fait la promotion de sa nouvelle série « 2024 », prévue pour le mois de Ramadan, qui le réunit avec l'actrice libanaise Nadine Njeim dans leur premier duo. Quatre ans après le meurtre de Safi, Sama (jouée par Nadine Njeim) vit cachée avec sa fille, craignant pour sa vie. Mais lorsque l'affaire du gang Al-Dib (Mohamed Al-Ahmad) connaît de nouveaux développements, elle est contrainte de retourner à sa vie antérieure...
* Outre les feuilletons libanais, une vingtaine d’autres Égyptiens promettent de satisfaire tous les goûts sur les différentes chaînes satellitaires. Citons : « El-Hashashin ». «Atabat Al-bahga ». « El Kebir Awi ». « Al-Sae 5 ». « El-Racoon ». «Kamel El-Addad ». «Al-A’tawla». «Massar Egbari». «Imbaratoreyet Mim ». «Joder ». «Farawla »…
« Ramez Gab Men Al Akher »
Sur les chaînes de MBC Group et sur « Shahid ».
Le comédien Ramez Galal revient cette année, au mois du Ramadan avec son émission « Ramez Gab Men Al Akher » (Ramez est arrivé au bout) qui remporte une grande popularité auprès du public égyptien. Dans son émission comique qui blague des vedettes égyptiennes et parfois même des stars internationales, les invités de Ramez sont vus dans la peur pour leur vie. Sur l’affiche publicitaire de son émission, Galal tient entre ses mains, une lanterne, deux autruches et un chien. Une émission impatiemment attendue d’une année à l’autre par les fans de Ramez.
Colloque.
François Beaume
Le 13 mars, à 20h
Institut Français d’Egypte, antenne Mounira. 1, rue Madrasset Al-Houqouq Al-Frinseya, Mounira.
Dans le cadre du Mois de la Francophonie, François Beaume sera l’invité de l’IFE Mounira, pour une rencontre avec lui, au titre de « Le goût des livres ». Entre décembre 2011 et avril 2013, François Beaune est parti collecter des récits authentiques et des histoires vraies dans une dizaine de ports méditerranéens, d’Alger à Gaza et de Barcelone à Alexandrie. Il a choisi d'en retranscrire environ deux cents, dont les siennes, et d'en ordonner la matière au fil des âges de l’existence - depuis l’enfance jusqu'à la mort -, telle l’autobiographie imaginaire d’un seul et même individu-collectif. Son livre « La lune dans le puits » dessine ainsi l’odyssée insolite, populaire et iconoclaste de celles et ceux qui portent les légendes contemporaines du berceau de l’humanité.
Atelier d’écriture pour enfants
Le 16 mars, de 13h à 15h
Librairie Diwan. 105, rue Abou Bakr, Al-Seddiq, Almaza, Héliopolis.
A travers des ateliers d'écriture animés par Amany Zayed, la librairie Diwan, siège Héliopolis, offre aux enfants la possibilité de créer des scénarios créatifs, chacun à sa manière imaginative. L’atelier est formé de 4 séances tous les samedis, tout au long du mois du Ramadan. Amany Zayed est une ingénieure et écrivaine spécialisée en écriture de scénarios et en narration pour enfants. De la création de contenu pour des sites Web à la publication de son propre livre, elle se consacre à nourrir les jeunes esprits et à inspirer leur parcours littéraire. Une invitation à stimuler l'imagination de l’enfant pendant le Ramadan.
Exposition.
Helmi Al-Touni
Jusqu’au 15 mars, de 10h30 à 21h (sauf le dimanche)
Galerie Picasso : 15, rue Hassan Assem, Zamalek.
« Vive l’amour »est le titre de la nouvelle exposition de l’artiste plasticien Helmi Al-Touni à la galerie « Picasso ». Chez lui, la femme a été toujours un élément favori, soit dans ses caricatures ou dans ses peintures. A travers des visages féminin populaires, proches à « Bahiya », un symbole féminin de l'Egypte, portant un tarbouche rouge ou un luth, voilé ou émancipé accompagné’un extrait de chanson ou non, l’essentiel qu’elle laisse transparaître une partie de son visage. A travers la « Baheya » de toutes ses peintures, Al-Touni raconte en images, une histoire, un événement, ou un conte populaire. Texte et dessin vont de pair dans l’art de Al-Touni. Et ce, dans une fusion harmonique qui trouve dans le visage de la femme son meilleur médium d’expression. Avec pas mal d’icônes et de figures emblématiques, Helmi Al-Touni ne se contente pas de préserver le côté traditionnel. Il ajoute de nouveaux motifs purement égyptiens, lesquels embrassent le pharaonique, le copte, l’islamique et le populaire.
« Khayameya »
Jusqu’au 8 avril
Bibliothek Art Gallery. Arkan Plaza, Sheikh Zayed, Bâtiment no. F3.
Bibliothek Art Gallery serre dans son enceinte une exposition intitulée « Explosions d'inspiration » et organisée par Sief El-Rashidy et Ismail Fayed. Il s’agit de textiles créés par les fabricants de tentes du Caire, ou l'art du « khayamiya » (artisanat de la fabrication de tentes), l’un des métiers du patrimoine vivant égyptien les plus spectaculaires. Une tradition textile associée le plus souvent au mois solennel et festif du Ramadan. L'art du « khayamiya » remonte à l'époque des caravanes itinérantes, lorsque d'immenses tentes (khayma, en arabe) étaient érigées pour se protéger du soleil brûlant du désert. Aujourd'hui, les khayamiya servent de décoration dans les mariages, les funérailles et les célébrations religieuses. Parmi les œuvres d'art sélectionnées pour cette exposition, les fleurs de lotus de l'Egypte ancienne, de la calligraphie arabe... Autant de symboles d’un riche héritage ancestral égyptien. A savoir que Seif El Rashidi est un historien de l'art qui travaille depuis 5 ans sur divers projets visant à raviver l'intérêt pour le métier de fabricant de tentes. Il est le co-auteur (avec Sam Bowker) du livre « Tentmakers of Cairo: Egypt’s Medieval and Modern Applique Craft», publié par l’AUC Press, en 2018.
Ahmed Yasser.
Jusqu’au 27 mars, de 10h à 21h (sauf le vendredi)
Galerie Mashrabia. 15, rue Mahmoud Bassiouni, centre-ville.
« In The Desert Garden » (Le jardin du désert) est le titre d’une première exposition solo du jeune artiste plasticien Ahmed Yasser. A la galerie « Mashrabia », l’artiste fait voyager le récepteur de son art, dans divers lieux eténements, depuis sa maison, passant par la rue et la ville cairote puis le monde. Autour du voyage, Yasser explore des questions centrées sur la famille, la société, la morale, la récompense et la punition, l’incompréhension et l’urbanisation… C’est Le Jardin du désert, comme le conçoit l’artiste. Ses peintures serrent des pays forestiers amazoniens, des arbres déracinés, de leurs terres, des bidonvilles construit à leurs places... Non sans ironie, Yasser parle de toute une génération de jeunes dont il fait partie qui grandira déracinée de sa terre. Néanmoins, Yasser croit fort que l’humanité peut trouver le salut. C’est dans la paix et ’amour qu’elle le trouvera. Pour lui, le désert existe dans le jardin, et non l'inverse.
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