C’est ce que les médias israéliens tentent de promouvoir pour que la machine de guerre sioniste continue son agression brutale à Gaza, qui est maintenant entrée dans son quatrième mois. Le simple fait de répéter cette déclaration permet à Israël d’échapper facilement à l’application des décisions de la CIJ.
En réalité, ces décisions, les premières dans l’histoire du conflit arabo-israélien, ont impliqué une condamnation claire pour la première fois d’Israël, à la tribune de la plus grande instance juridique mondiale. Celle-ci a publiquement déclaré qu’elle considérait comme plausible l’accusation de l’Afrique du Sud à Israël d’avoir commis un génocide. La CIJ n’a pas omis l’accusation comme l’avait revendiqué Israël pendant les audiences. Au contraire, elle lui a demandé d’arrêter toutes les mesures consistant à prolonger ces massacres collectifs, de stopper toutes les déclarations incitant à ces crimes et de sanctionner tous ceux qui en parlent.
La CIJ a demandé à Israël d’approuver l’acheminement des aides humanitaires à Gaza. Ce qui veut dire qu’elle a désapprouvé l’allégation d’Israël selon laquelle il n’est pas concerné par le passage de Rafah, unique accès des aides, et que l’Egypte est la seule partie qui en est responsable. Il ne faut pas négliger le fait que tous les actes commis par Israël à Gaza sont considérés comme des exterminations collectives en vertu des traités internationaux signés à cet égard. Ceci veut dire que les décisions de la CIJ engagent Israël à ne pas prendre pour cible les civils, à ne pas exterminer les femmes et les enfants, à ne pas démolir les maisons, les hôpitaux, les écoles et les sites religieux, à ne pas empêcher l’arrivée des aliments, de l’électricité et du carburant pour les maisons et, enfin, à ne pas contraindre les Palestiniens à l’exode. Toutes ces violations sont stipulées dans le traité interdisant les génocides. Pourquoi la CIJ n’a pas émis de jugement clair et net de cessez-le-feu, ceci est une question de pure procédure. Un tel jugement serait politique, alors que les prérogatives de la CIJ se cantonnent aux aspects juridiques. Si le verdict de la CIJ est appliqué, il est susceptible d’arrêter l’agression féroce que nous voyons aujourd’hui à Gaza.
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