Quant aux sociétés coloniales artificielles, elles essayent d’effacer les symboles de la société qu’elles ont usurpés et de se les attribuer. L’un des plus importants symboles de la Palestine est l’olivier qui vit pendant des centaines d’années et reste enraciné dans la terre dans laquelle il a grandi pour devenir l’incarnation de la résistance et de la préservation de la terre. Ce qui prouve que la terre de la Palestine n’était pas un désert et que ce ne sont pas les sionistes qui l’ont épanoui comme ils le prétendent. La terre de la Palestine appartient à un peuple qui a une civilisation et qui a planté les oliviers, les amandiers et les orangers, a brodé les belles robes palestiniennes, a dansé la dabka et a mangé la célèbre maklouba, le hummus et le thym. L’occupation coloniale a tenté de voler tout ceci comme elle a volé la terre. Ces voleurs tentent de faire passer dans le monde entier que les falafels sont un met israélien, la dabka une danse israélienne et la robe palestinienne un habit israélien. Mais ils n’ont pas réussi à s’attribuer l’olivier de Palestine car son âge dépasse de loin celui de leur Etat fachiste. La famille de Salah Abou-Ali possède, dans le village d’Al-Walga, le plus ancien et le plus grand olivier au monde. Des experts japonais ont estimé que cet arbre est âgé de 5 500 ans. Sa hauteur atteint 12 mètres, son diamètre 25 mètres et il couvre une superficie de 250 m2. De l’arbre principal sortent 22 autres. Les oliviers ont inspiré le père des poètes palestiniens, Ibrahim Toqan, à marquer les souffrances de la Palestine dans ses poèmes. De l’huile d’olive dorée sont confectionnés les délicieuses manaqichs (des galettes) palestiniennes et le célèbre maftoul de Jaffa, qui existe bien avant J.-C. L’olivier ne peut être volé car ses racines tiennent à la terre, exactement comme le peuple. C’est pour cela que les sionistes mènent souvent des campagnes pour déraciner les oliviers de la Palestine. Elles utilisent des bulldozers pour tuer les oliviers. Le nombre d’oliviers qu’Israël a déracinés en Palestine est évalué à 800 000. Les terres où ils étaient plantés ont été confisquées et les propriétaires tués, afin de construire à la place de laides colonies en ciment pour les nouveaux immigrés. Cependant, l’olivier reste le symbole et la preuve de l’identité palestinienne. A la place de chaque olivier déraciné, un autre est planté : les oliviers résistent, à l’instar du peuple palestinien.
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