Toutes les rencontres qui ont eu lieu en secret entre dirigeants israéliens et responsables arabes le prouvent. A chaque fois, c’est Israël qui les dévoilait. La dernière de ses tentatives est la prétention israélienne que « nos amis arabes ne veulent pas de cessez-le-feu à Gaza, et ce qu’ils nous disent diffère de ce qu’ils annoncent ». C’est ce qu’a déclaré une employée de l’ambassade israélienne au Caire à une chaîne télévisée. Cette employée a même eu l’audace de citer deux Etats arabes. L’un a établi des relations diplomatiques avec l’Etat d’occupation il y a environ un an, événement qui a été fêté avec exagération, et l’autre était sur le point d’établir de telles relations juste avant le déclenchement de la guerre barbare et du génocide à Gaza. On ne sait pas si l’employée qui a fait ces déclarations et qui serait, selon la chaîne télévisée, l’adjointe de l’ambassadrice, a les prérogatives d’intervenir dans ce genre de questions qui n’ont rien à voir avec la diplomatie et d’annoncer une position politique contraire à la position de l’Etat qui l’accueille et qui oeuvre en vue d’instaurer un cessez-le-feu.
Il existe une grande différence entre la diplomatie et la politique. Un diplomate n’a le droit ni de se transformer en politicien, ni de pratiquer une activité politique depuis les territoires de l’Etat d’accueil. Sinon, il peut devenir une « personne non désirée » mais c’est la politique de désunion et de discorde adorée par Israël et pour laquelle il peut sacrifier n’importe quel autre gain. L’union des Arabes nuit à Israël. La politique d’Israël de soutien au mouvement Hamas depuis sa fondation a fortement contribué à approfondir le fossé entre le mouvement à Gaza et l’Autorité palestinienne en Cisjordanie. Tout le monde sait que le budget du Hamas, versé par le Qatar, était transféré à Israël qui le transférait mensuellement au Hamas à Gaza.
Ici, il faut signaler que les critiques adressées au Hamas, que certains parmi nous répètent sans conscience, en rappelant que le mouvement palestinien appartient aux Frères musulmans, ne sont pas loin de la politique israélienne de désunion et de discorde.
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